Alexandrie, fondée par Alexandre le Grand en 331 avant notre ère, vous invite à découvrir les trésors enfouis d'une cité qui fut autrefois la plus grande du monde grec.
Aujourd'hui peuplée de plus de 5,3 millions d'habitants, cette métropole méditerranéenne conserve sous ses rues modernes les vestiges d'un passé glorieux.
Au fil des siècles, Alexandrie s'est transformée tout en préservant sa riche histoire. Surnommée le « comptoir du monde » par Strabon, elle était non seulement un centre commercial majeur et le principal port d'Égypte, mais aussi l'un des plus grands foyers culturels hellénistiques de la Méditerranée.
Parmi ses merveilles disparues figure le célèbre phare, l'une des Sept merveilles du monde antique, qui s'élevait à plus de 100 mètres et guidait les marins jusqu'à 55 kilomètres de distance.
Dans ce voyage à travers le temps, vous découvrirez les fondations oubliées de la ville, ses trésors architecturaux méconnus, l'histoire fascinante de son phare légendaire, et les mystères de sa fameuse bibliothèque.
Vous explorerez également les découvertes sous-marines récentes qui continuent de révéler les secrets d'une cité dont les vestiges ont été proposés en 2003 pour une inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Sous les célèbres monuments d'Alexandrie se cachent les vestiges d'une histoire urbaine fascinante, dont les origines remontent bien avant l'arrivée d'Alexandre le Grand.
Ces fondations anciennes témoignent du génie architectural et de l'ambition des bâtisseurs qui ont créé cette métropole méditerranéenne.
Avant de devenir la glorieuse Alexandrie, le site abritait un modeste village égyptien nommé Rhakotis (en égyptien : Râ-Kedet).
Cette bourgade de pêcheurs occupait l'emplacement qui deviendrait plus tard le quartier ouest de la cité. Trois hypothèses principales existent sur la signification de ce nom : soit un simple village de pêcheurs, soit "le bâtiment" désignant les premières constructions grecques, soit "le chantier" faisant référence à la construction d'Alexandrie.
Face à ce littoral s'étendait l'île de Pharos, parallèle à la côte et mentionnée par Homère dans l'Odyssée comme "une île sur l'onde houleuse".
Cette configuration géographique offrait un avantage considérable : la possibilité de créer des ports naturellement protégés. Par ailleurs, malgré les apparences défavorables du site - côte basse, inhospitalière et manque d'eau potable - Alexandre y vit un potentiel extraordinaire.
L'une des prouesses les plus remarquables des bâtisseurs d'Alexandrie fut la construction de l'Heptastade, une impressionnante chaussée-digue reliant l'île de Pharos au continent.
Son nom vient directement de sa longueur : sept (hepta en grec) stades, soit environ 1 344 mètres. Cette structure monumentale, construite durant la période ptolémaïque, transforme radicalement la géographie locale et crée deux ports distincts.
À l'est se trouvait le Grand Port (ὁ μέγας λιμήν), relativement protégé, tandis qu'à l'ouest s'étendait le port d'Eunostos ou "Bon Retour" - nom paradoxal pour un port encombré de récifs dangereux.
Ces installations portuaires s'ajoutaient à celles qui existaient déjà vers 1900 avant notre ère dans le village de Rhakotis. Dès sa construction, l'Heptastade servit également d'aqueduc pour approvisionner l'île en eau.
Alexandrie fut conçue selon un plan en damier (plan hippodamien) typiquement grec. L'architecte Deinocratès de Rhodes, suivant les principes d'Aristote, traça des rues perpendiculaires à la mer afin que les vents marins du nord puissent s'y engouffrer et rafraîchir la cité.
Deux artères principales structuraient l'ensemble urbain : la voie Canopique (d'est en ouest) et l'axe nord-sud, mesurant au moins 30 mètres de largeur.
Ces avenues monumentales facilitaient non seulement la circulation mais permettaient aussi l'organisation de fêtes et processions. Les rues secondaires formaient un quadrillage régulier divisant la ville en îlots de taille constante.
Les témoins actuels de cette organisation urbaine se retrouvent parfois dans le tracé moderne des rues d'Alexandrie. En effet, certaines voies actuelles reprennent le réseau médiéval et même antique.
Les plaques de rue, en tôle émaillée bleue portant des inscriptions en français et en arabe, racontent aussi à leur manière l'histoire du développement urbain d'Alexandrie à travers les siècles.
Au-delà des monuments emblématiques d'Alexandrie, des trésors architecturaux moins connus ou parfois disparus témoignent de la richesse historique de cette cité méditerranéenne.
Ces joyaux cachés racontent chacun une page différente de l'histoire alexandrine, depuis l'époque romaine jusqu'à l'ère moderne.
Niché au cœur d'Alexandrie, le théâtre romain de Kom El-Dikka constitue un vestige remarquablement préservé de l'Antiquité. Construit au IVe siècle, ce petit théâtre a fonctionné jusqu'au début du VIIe siècle, avec une importante rénovation vers l'an 500.
Sa configuration en hémicycle élargi comprend treize rangées semi-circulaires de marbre blanc importé d'Europe. Les colonnes qui l'ornent présentent un mélange fascinant de matériaux : marbre vert d'Asie Mineure et granit rouge d'Assouan.
Ce lieu culturel n'était pas uniquement destiné aux représentations théâtrales. Des graffitis datant du VIe siècle, gravés sur les sièges, témoignent du soutien des spectateurs aux factions Bleue et Verte, populaires équipes de courses de chars.
Bien que trop petit pour accueillir des courses, le théâtre servait probablement pour des spectacles musicaux et des combats de lutte. Il aurait également pu être couvert pour servir d'odéon destiné aux œuvres musicales.
Découvertes accidentellement le 28 septembre 1900 lorsqu'un âne tomba dans leur puits d'accès, les catacombes de Kom El Shoqafa constituent le plus grand site funéraire romain d'Égypte.
Considérées comme l'une des sept merveilles du Moyen Âge, ces catacombes tirent leur nom arabe signifiant "monticule d'éclats", en référence aux fragments de poterie laissés par les visiteurs.
Ce complexe funéraire, creusé dans la roche à la fin du Ier siècle, fut utilisé jusqu'au début du IVe siècle. Sa particularité réside dans le mélange unique d'influences culturelles : les statues arborent un style égyptien mais portent des vêtements et coiffures romains.
L'architecture comprend trois niveaux reliés par un escalier circulaire. La façade du temple présente des colonnes surmontées de feuilles de papyrus, lotus et acanthe, soutenant une architrave ornée d'un disque solaire ailé.
Situé dans le cimetière de Terra Santa, le tombeau d'albâtre fut découvert en 1908. Ce monument, dont seul le vestibule composé de trois blocs monolithes de calcite subsiste aujourd'hui, est daté du IIIe siècle avant notre ère.
Sa position stratégique à la jonction des deux grands axes de la ville antique a nourri une hypothèse fascinante : certains archéologues, dont Achille Adriani, l'ont considéré comme un vestige possible du tombeau d'Alexandre le Grand.
Cette théorie s'appuie notamment sur la richesse du monument et sa date de construction. Toutefois, malgré des fouilles et prospections géophysiques réalisées dans les années 1990, cette hypothèse n'a pas encore été confirmée.
Le professeur Fawzy el-Fakharany a poursuivi les recherches dans ce secteur, révélant que le rocher naturel y est taillé, suggérant des passages et cavités encore à découvrir.
Parmi les trésors architecturaux plus récents d'Alexandrie figure la villa Sepahi, merveille architecturale de style marocain construite dans les années 1940 par l'ingénieur égyptien Ali Thabet.
Située sur la corniche de Stanley, cette imposante villa de quatre étages s'étend sur 3 000 m² et avait coûté la somme considérable de 50 000 livres égyptiennes à l'époque.
Aujourd'hui, cet édifice inscrit sur la liste des bâtiments à caractère historique du gouvernorat est malheureusement menacé de destruction par négligence.
Abandonné par ses propriétaires et sans entretien depuis longtemps, le bâtiment se dégrade sous l'effet de l'érosion et des intempéries.
Cette situation reflète un problème plus large touchant le patrimoine architectural d'Alexandrie : en quatre ans seulement, pas moins de 40 bâtiments historiques ont été démolis malgré la loi 44 de 2006 censée les protéger.
Parmi les sept merveilles du monde antique, le phare d'Alexandrie reste l'un des monuments les plus fascinants de l'histoire.
Cette tour monumentale, érigée pour guider les navires vers le port d'Alexandrie, symbolisait la puissance et l'ingéniosité de la civilisation ptolémaïque.
La construction du phare débuta sous le règne de Ptolémée Ier Sôter vers 297 avant J.-C. et s'acheva sous celui de son fils, Ptolémée II Philadelphe, vers 283-282 avant J.-C.
L'architecte grec Sostrate de Cnide dirigea ce projet titanesque qui dura environ 15 ans. Fait remarquable, Sostrate grava son nom sur le monument avec l'inscription : "Sostrate de Cnide, fils de Dexiphane, aux dieux sauveurs, pour ceux qui naviguent sur les mers".
Érigé sur l'île de Pharos, qui donna son nom au monument (Pharos en grec), ce colosse s'élevait à plus de 135 mètres de hauteur - l'équivalent d'un immeuble moderne de 40 étages.
Sa structure impressionnante se composait de trois étages superposés : une base carrée, un étage octogonal et un couronnement cylindrique. Au sommet trônait une statue, probablement celle de Zeus Sôter ou de Poséidon, qui veillait sur les marins.
Le phare d'Alexandrie représentait bien plus qu'une simple tour : c'était un chef-d'œuvre d'ingénierie antique. Son système d'éclairage, véritable prouesse technique, consistait en un feu alimenté par du bois qui brûlait jour et nuit.
Des miroirs métalliques, probablement en bronze poli, amplifiaient la lumière, la projetant jusqu'à 50 kilomètres en mer.
Par ailleurs, le monument intégrait un système complexe d'escaliers et de rampes permettant de monter jusqu'au sommet.
Une innovation particulièrement remarquable était son système hydraulique : des esclaves transportaient du combustible et de l'eau jusqu'au sommet grâce à une rampe en spirale assez large pour le passage de bêtes de somme.
Le phare servait également de poste d'observation maritime et militaire. Des signaux de fumée le jour et de feu la nuit permettaient de communiquer avec les navires et d'annoncer leur arrivée.
La disparition de cette merveille fut progressive. Plusieurs tremblements de terre, notamment ceux de 796, 951 et 956, endommagèrent sérieusement la structure. Néanmoins, le coup fatal survint lors des séismes de 1303 et 1323 qui détruisirent définitivement le monument.
En 1480, le sultan mamelouk Qaitbay utilisa les ruines du phare pour construire une forteresse qui porte encore son nom aujourd'hui. Cette réutilisation des matériaux explique pourquoi peu de vestiges originaux ont survécu.
Toutefois, depuis 1994, des archéologues subaquatiques ont retrouvé dans la baie d'Alexandrie d'impressionnants fragments : des blocs de granit pesant jusqu'à 75 tonnes, des éléments de statues colossales et même des sphinx.
Ces découvertes ont permis de mieux comprendre ce monument légendaire dont la silhouette élancée guidait autrefois les navires vers le plus grand port du monde méditerranéen.
L'héritage intellectuel d'Alexandrie demeure indissociable de ses savoirs disparus, dont certains auraient pu changer notre compréhension de l'histoire ancienne.
Fondée vers 288 avant notre ère à l'initiative de Ptolémée Ier, la bibliothèque d'Alexandrie incarnait l'ambition colossale de rassembler tous les savoirs du monde en un seul lieu.
Cette institution unique abritait entre 400 000 et 700 000 rouleaux à son apogée, devenant ainsi la plus grande bibliothèque de l'Antiquité.
Pour enrichir cette collection exceptionnelle, les méthodes d'acquisition étaient parfois peu scrupuleuses : chaque navire faisant escale devait déclarer ses livres, qui étaient copiés puis... l'original était conservé tandis que la copie était restituée au propriétaire.
Le destin final de cette institution demeure controversé. Certains attribuent sa destruction à un incendie provoqué par Jules César en 48 avant notre ère, tandis que d'autres évoquent les troubles religieux du IVe siècle, notamment sous Théophile d'Alexandrie.
Néanmoins, des récits alternatifs suggèrent qu'une partie des manuscrits aurait été sauvée avant ces catastrophes. Un document rare attribué à Théodas, scribe de la bibliothèque, indiquerait que les parchemins les plus précieux auraient été cachés ailleurs, potentiellement en Asie.
Le rayonnement intellectuel d'Alexandrie reposait sur le Mouseîon, véritable université antique où les savants prenaient leurs repas en commun et bénéficiaient de revenus partagés.
Cet environnement unique favorisa des avancées majeures dans diverses disciplines. Parmi les esprits brillants ayant fréquenté ce lieu figurent Euclide, Archimède, Aristarque de Samos et Claude Ptolémée.
Par ailleurs, les traductions réalisées à la bibliothèque ont profondément marqué l'histoire intellectuelle. C'est ici que naquit la Septante, version grecque de la Bible hébraïque. Ce travail colossal mobilisa de nombreux intellectuels maîtrisant parfaitement leur langue d'origine ainsi que le grec.
Le déclin progressif de cette institution s'accompagna d'une évolution dans l'approche du savoir, privilégiant progressivement la compilation et l'érudition plutôt que la recherche originale.
La technologie moderne permet aujourd'hui de faire renaître le passé d'Alexandrie, sortant de l'oubli des trésors que l'on croyait perdus à jamais. Entre avancées scientifiques et reconstitutions ambitieuses, l'héritage alexandrin se révèle sous un jour nouveau.
Engloutie depuis des siècles, une partie importante de la ville antique d'Alexandrie repose par 6 à 8 mètres de fond dans les eaux troubles de la baie.
Depuis 1994, l'équipe du Centre d'études alexandrines, fondée par Jean-Yves Empereur, mène des campagnes de fouilles qui ont permis d'identifier près de 3500 blocs architecturaux : chapiteaux, bases de colonnes, sphinx, obélisques et statues colossales. Certaines de ces pièces appartiendraient au célèbre phare.
Plus récemment, en 2025, une mission exceptionnelle dirigée par Isabelle Hairy a extrait 22 des plus gros blocs du phare, dont les linteaux et montants de sa porte monumentale pesant entre 70 et 80 tonnes.
Cette opération spectaculaire a également révélé l'existence d'un monument jusqu'alors ignoré : un pylône avec sa porte de style égyptien et de technique grecque.
Grâce à la photogrammétrie, technique permettant de créer des modèles 3D à partir de photographies sous différents angles, les vestiges submergés retrouvent une seconde vie.
En 2009, le projet SeARCH a sélectionné 49 pièces archéologiques qui ont été minutieusement photographiées. Le logiciel SynAPS identifie ensuite les points caractéristiques entre ces clichés pour générer des modèles tridimensionnels.
Par ailleurs, le Musée national de la Marine expose des reproductions inédites des statues d'Isis et de Ptolémée, recomposées à partir des représentations 3D et reproduites à l'échelle 1/5ème de leur taille originale.
Plus ambitieux encore, le projet PHAROS vise à créer un jumeau numérique complet du phare pour comprendre sa construction et les raisons de son effondrement. Cette reconstitution virtuelle permettra également au public de visiter ce monument disparu dans toute sa splendeur d'origine.
Les découvertes alexandrines nourrissent l'imaginaire contemporain. Trente-six pièces, sorties de l'eau en 1995 et 1996, sont aujourd'hui visibles dans le centre-ville d'Alexandrie, au musée de plein-air du Théâtre romain et devant la Bibliotheca Alexandrina.
Un rêve digne de Jules Verne pourrait même devenir réalité : la création d'un musée sous-marin permettant de contempler in situ les vestiges de la cité antique.
L'architecte français Jacques Rougerie a conçu une structure mi-terrestre, mi-sous-marine qui serait ancrée dans la baie, face à la Bibliotheca Alexandrina. France Télévisions a également produit un documentaire sur le projet PHAROS, contribuant à faire connaître ces avancées au grand public.
L'histoire millénaire d'Alexandrie ne se limite pas à ses monuments et trésors engloutis. Elle vibre encore aujourd'hui dans chaque rue, chaque pierre, chaque regard tourné vers la Méditerranée.
La mémoire alexandrine se perpétue, tantôt enfouie sous les constructions modernes, tantôt célébrée dans ses musées et institutions.
Marcher dans les rues d'Alexandrie contemporaine, c'est fouler un palimpseste vivant où les époques se superposent. Dans cette ville où cohabitent vestiges antiques et architecture coloniale, habitants et visiteurs participent quotidiennement à un dialogue entre passé et présent.
Les cafés littéraires comme l'emblématique Trianon maintiennent vivante la tradition intellectuelle alexandrine, tandis que les quartiers populaires préservent des savoir-faire ancestraux.
Par ailleurs, la nouvelle Bibliotheca Alexandrina incarne parfaitement cette renaissance culturelle. Inaugurée en 2002, elle renoue avec l'ambition universaliste de son illustre ancêtre tout en s'inscrivant résolument dans le XXIe siècle.
Son architecture audacieuse évoque un disque solaire s'élevant des profondeurs marines, symbolisant la résurgence des savoirs engloutis.
Néanmoins, cette mémoire reste fragile. Le patrimoine architectural moderne d'Alexandrie, notamment ses splendides villas et immeubles cosmopolites, subit les assauts du temps et de la spéculation immobilière.
Ces témoins d'une époque où la ville constituait un carrefour multiculturel unique en Méditerranée disparaissent progressivement, emportant avec eux une part de l'âme alexandrine.
Ainsi, entre nostalgie et modernité, Alexandrie poursuit sa métamorphose. Elle reste cette cité-palimpseste décrite par Lawrence Durrell dans son "Quatuor d'Alexandrie" - ville où "cinq races, cinq langues, une douzaine de religions" ont façonné une identité unique.
Pour qui sait regarder au-delà des façades modernes, l'esprit de l'antique Alexandrie demeure palpable, témoignant de cette extraordinaire capacité à renaître sans cesse de ses cendres, à l'image du phénix tant célébré dans l'Égypte antique.
Q1. Quels sont les principaux trésors architecturaux d'Alexandrie ?
Parmi les trésors architecturaux d'Alexandrie, on trouve le théâtre romain de Kom El-Dikka, les catacombes de Kom El Shoqafa, le tombeau d'albâtre et la villa Sepahi. Ces sites témoignent de l'histoire riche et variée de la ville, de l'époque romaine à l'ère moderne.
Q2. Que sait-on du célèbre phare d'Alexandrie ?
Le phare d'Alexandrie, l'une des sept merveilles du monde antique, mesurait plus de 135 mètres de haut. Construit au IIIe siècle av. J.-C., il guidait les navires grâce à un système de miroirs réfléchissant la lumière jusqu'à 50 km en mer. Il a été détruit par des séismes au XIVe siècle.
Q3. Quelle était l'importance de la bibliothèque d'Alexandrie dans l'Antiquité ?
La bibliothèque d'Alexandrie était la plus grande de l'Antiquité, abritant entre 400 000 et 700 000 rouleaux.
Centre intellectuel majeur, elle attirait des savants du monde entier et a contribué à des avancées significatives dans divers domaines scientifiques et philosophiques.
Q4. Quelles découvertes récentes ont été faites sous les eaux d'Alexandrie ?
Des fouilles sous-marines ont permis de découvrir près de 3500 blocs architecturaux, dont certains appartenant au phare.
En 2025, une mission a extrait 22 des plus gros blocs du phare, révélant également l'existence d'un monument jusqu'alors inconnu.
Q5. Comment Alexandrie préserve-t-elle son héritage historique aujourd'hui ?
Alexandrie préserve son héritage à travers des musées, des sites archéologiques et la nouvelle Bibliotheca Alexandrina.
Des projets de reconstitution numérique, comme le projet PHAROS pour le phare, permettent de visualiser le passé. Cependant, le patrimoine architectural moderne de la ville reste menacé par le développement urbain.
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