Le dieu Amon, initialement une divinité locale de Thèbes, s'est transformé en la figure divine la plus puissante de l'Égypte antique pendant le Nouvel Empire (vers 1570-1069 av. J.-C.).
Son temple à Karnak, la plus grande structure religieuse jamais construite dans l'histoire, témoigne de sa domination spirituelle extraordinaire.
En effet, la puissance d'Amon était si considérable que, sous le règne de Ramsès III, plus de 81 000 personnes étaient à son service, et ses temples contrôlaient environ 2 393 kilomètres carrés de terres.
De plus, son influence s'étendait bien au-delà des frontières égyptiennes, au point d'être assimilé à Zeus dans la mythologie grecque.
Vous découvrirez dans cet article comment ce dieu, dont le nom signifie "le caché" ou "l'invisible", est devenu le maître suprême du panthéon égyptien, façonnant non seulement la religion mais aussi la politique et la culture de l'ancienne Égypte.
Comme son nom l'indique — "Imen", signifiant "le Caché" ou "l'Inconnaissable" — le dieu Amon se révèle sous de multiples aspects, reflétant sa nature complexe et changeante. Cette divinité aux "noms multiples" est impossible à connaître sous sa vraie forme, ce qui explique ses nombreuses manifestations dans la mythologie égyptienne. [ Trésors d'Égypte, du Caire à Assouan ]
Le dieu Amon s'est associé à plusieurs divinités majeures pour étendre son influence et ses pouvoirs. La fusion la plus célèbre est sans doute Amon-Rê, née de l'union avec Rê, le dieu solaire d'Héliopolis.
Cette combinaison a fait d'Amon un dieu cosmique, "l'éternel, le seigneur de Karnak, créateur de ce qui existe" et roi des dieux. Sous cette forme, il incarne à la fois l'aspect invisible du vent et l'aspect visible du soleil qui donne la vie.
En s'associant à Min, le dieu de Coptos, Amon devient Amon-Min, une divinité de la fécondité. Cette incarnation met en valeur son rôle de taureau procréateur qui engendre les êtres humains et les animaux. Certaines statuettes représentent d'ailleurs Amon-Min ithyphallique, soulignant sa puissance procréatrice.
Par ailleurs, bien qu'initialement dieu local de Thèbes, Amon a supplanté Montou, déité guerrière de la région. Cette absorption des attributs d'autres divinités témoigne de sa capacité à s'approprier des caractéristiques pour renforcer sa position dans le panthéon égyptien.
L'oie représente un symbole important d'Amon, probablement en raison d'une analogie phonétique entre les mots égyptiens "smn" (oie) et "imn" (Amon). Dans certaines cosmogonies, Amon, sous forme d'oie, aurait pondu l'œuf primordial d'où émergea la vie. Cette oie primordiale, connue comme le "Grand Hurleur", aurait émis le premier son jamais prononcé dans l'univers.
Le bélier constitue un autre animal sacré d'Amon, symbolisant la puissance, la protection et la fertilité. Considéré comme un animal remarquable par les Égyptiens, le bélier était vu comme "l'emblème vivant du dieu sur terre". À Thèbes, on nourrissait même un bélier sacré qui incarnait le dieu.
Sous la forme d'un serpent à tête de bélier nommé Kematef ("Celui qui a achevé son moment"), Amon aurait fécondé l'œuf cosmique façonné dans les Eaux primordiales. Cette représentation souligne son rôle dans la création du monde.
Dans sa forme humaine, Amon est généralement représenté comme un homme barbu aux chairs peintes en bleu, parfois en brun ou plus rarement en noir. Sa couronne distinctive comprend un mortier surmonté de deux hautes plumes verticales, parfois complétée par le disque solaire dans sa forme d'Amon-Rê.
Le criosphinx (ou sphinx criocéphale) constitue une représentation particulièrement impressionnante du dieu. Cet être hybride se caractérise par un corps de lion et une tête de bélier aux cornes recourbées. Symbolisant à la fois la puissance physique et l'énergie fécondante, le criosphinx réunit "la force du lion et l'ardeur du bélier". Ces créatures gardent l'entrée des temples d'Amon, notamment à Karnak où s'étend une allée monumentale bordée de ces sphinx à tête de bélier.
Amon apparaît également parfois avec une tête d'oiseau, que l'on pense être la Ouette d'Égypte. Cette diversité de représentations témoigne de la nature plurielle et complexe de cette divinité qui, au fil du temps, a absorbé les attributs de nombreux dieux pour devenir la figure centrale du panthéon égyptien.
Par ailleurs, dans les temples de Thèbes, une prêtresse royale appelée "divine adoratrice d'Amon" ou "main de dieu" servait de partenaire symbolique au dieu, soulignant encore davantage son importance rituelle et sa place prépondérante dans la vie religieuse égyptienne.
Au commencement des temps, bien avant l'émergence des dynasties pharaoniques, les prêtres égyptiens élaboraient déjà des récits complexes pour expliquer l'origine du monde. Le dieu Amon, avec sa nature mystérieuse, occupe une place centrale dans plusieurs de ces cosmogonies. [ Le Caire en 5 jours ]
Dans les mythes égyptiens de la création, Amon apparaît sous différentes formes pour engendrer la vie. Sous l'apparence d'une oie, l'un de ses animaux symboliques, il aurait pondu l'œuf primordial d'où jaillit toute forme de vie. Cette métaphore de l'œuf cosmique représente le potentiel de l'univers avant son éclosion.
Par ailleurs, Amon se manifeste également sous la forme d'un serpent qui fertilise cet œuf primordial façonné dans les Eaux primordiales. Cette dualité illustre parfaitement sa capacité à être à la fois géniteur et créateur, englobant les principes masculin et féminin de la création. Ce processus mystérieux symbolise la transformation du chaos initial en cosmos ordonné.
La symbolique de l'œuf dans la cosmogonie égyptienne rappelle celle d'Hermopolis, où Thot, le démiurge, déposa sur la butte primordiale un étrange œuf qui, en éclosant, donna naissance au soleil. Cette image de l'œuf cosmique transcende ainsi les différentes traditions théologiques égyptiennes.
Les textes sacrés présentent Amon comme un créateur universel qui s'est manifesté sous différentes formes. En tant qu'Amon-Rê, il combine l'aspect invisible (symbolisé par le vent) et l'aspect visible (représenté par le soleil), devenant ainsi le moteur complet de la création.
Selon certaines traditions, Amon s'est créé lui-même à partir du chaos primordial, illustrant sa nature d'autocréateur. Il est décrit comme "celui qui se tient sur le premier sol sec au début des temps et créa le monde en s'accouplant avec lui-même".
Cette capacité à s'engendrer sans parents fait de lui un démiurge véritable - les Égyptiens sous-entendent ainsi qu'il naquit de rien.
Dans d'autres récits, notamment à Hermopolis, Amon fait partie de l'Ogdoade, huit divinités primordiales qui générèrent la création du monde. Avec sa parèdre féminine Amonet, il formait l'un des quatre couples divins qui apparurent du chaos initial.
La cosmogonie thébaine raconte qu'à l'aube du monde, le serpent ailé Kematef, "celui qui accomplit son temps", émergea du Noun (les eaux primordiales) à l'emplacement même de Thèbes. Les prêtres thébains ont déclaré qu'Amon, en tant que dieu créateur, se manifestait sous les traits de ce serpent primordial.
Ce Kematef mit au monde Irta, "celui qui a fait la terre". À son tour, Irta entreprit de forger l'univers : il engendra la terre et les huit dieux principaux. Ainsi, la cosmogonie thébaine relie directement la création du monde au site sacré de Thèbes, légitimant son importance religieuse.
Le temple de Medinet Habou, dans l'ouest de Thèbes, a parfois été identifié comme l'emplacement de cet événement primordial. Cette localisation géographique de l'acte créateur renforce le statut de Thèbes comme centre religieux majeur.
Cette légende thébaine est la plus tardive des cosmogonies égyptiennes, ce qui explique son caractère syncrétiste. Elle intègre habilement des éléments des autres traditions cosmogoniques d'Égypte, notamment celles d'Héliopolis, d'Hermopolis et de Memphis, témoignant de la capacité d'Amon à absorber les attributs d'autres divinités pour asseoir sa suprématie dans le panthéon égyptien.
Dans l'univers religieux de Thèbes, Amon ne régnait pas seul. Associé à sa parèdre Mout et à leur fils Khonsou, il formait une puissante triade divine qui structurait la vie spirituelle égyptienne et s'exprimait notamment à travers des célébrations grandioses.
Mout, dont le nom signifie littéralement "La mère", incarnait l'essence maternelle dans le panthéon égyptien. Figure féminine majeure, elle était considérée comme la reine de tous les dieux et l'épouse d'Amon. Cette déesse ancienne et redoutable portait plusieurs titres significatifs : "Mère du monde", "Œil de Rê", "Reine des déesses" et "Dame du ciel".
Son emblème principal était le vautour, symbole maternel par excellence dans l'iconographie égyptienne. Pour les Égyptiens, Mout représentait un aspect complexe de la maternité, à la fois nourricière et terrifiante.
Les éléments naturels comme l'eau du Nil et le sable du désert nubien étaient perçus comme des parties et symboles de ce corps maternel. Vénérée principalement dans la région thébaine, elle était célébrée le 29 du mois d'Epiphi dans la saison de Shemou, ainsi que pendant les fêtes consacrées à Amon.
Khonsou, "Le voyageur", complétait la triade thébaine en tant que fils d'Amon et de Mout. Ce nom évocateur fait référence à la lune qui traverse le ciel nocturne. Divinité lunaire par excellence, il était considéré comme "l'œil lunaire de Rê" et prenait parfois la forme d'un babouin, animal associé à la lune dans l'imaginaire égyptien.
Son iconographie variait selon les contextes : tantôt enfant au crâne rasé avec une mèche sur le côté, coiffé d'un croissant lunaire contenant le disque de la pleine lune, tantôt homme à tête de faucon surmonté du disque lunaire.
Khonsou possédait des pouvoirs ambivalents : il pouvait déclencher des maladies mais aussi éloigner les mauvais génies responsables des afflictions[153]. Sous la forme de la lune croissante, on lui attribuait également une influence sur la fertilité des femmes et du bétail.
À l'époque tardive, il acquit des fonctions oraculaires. Son mois sacré était Pakhon, premier mois de la saison de Shemou.
Deux fêtes majeures dominaient le calendrier religieux thébain. La "belle fête d'Opet", célébrée annuellement au mois de Paophi (deuxième mois de la saison akhet), constituait l'un des événements religieux les plus somptueux d'Égypte.
Elle impliquait une procession spectaculaire où les statues d'Amon, Mout et Khonsou voyageaient de Karnak à Louxor. À l'origine, les festivités duraient onze jours, mais s'étendirent jusqu'à un mois entier sous les Ramessides.
Par ailleurs, la "belle fête de la Vallée" (heb nefer en inet), remontant au Moyen Empire, se tenait à la nouvelle lune du deuxième mois de la saison estivale.
Durant cette célébration des morts, la triade thébaine traversait le Nil vers la rive occidentale, visitant les temples funéraires des pharaons et les nécropoles. Les habitants portaient des fleurs, imprégnées de l'essence divine, sur les tombes de leurs proches, et passaient la nuit près des sépultures, buvant et dormant sur place pour favoriser le contact avec les défunts.
Ces deux festivités, accompagnées de musique, de danse et d'offrandes abondantes, constituaient les moments forts de l'année religieuse, renforçant la position centrale d'Amon et de sa famille divine dans la spiritualité égyptienne.
Au-delà de son rôle cosmique et de sa position au sommet du panthéon, le dieu Amon se distinguait par sa remarquable accessibilité, protégeant simultanément les plus humbles et les plus puissants de la société égyptienne. Cette dualité fondamentale a contribué à sa popularité exceptionnelle à travers l'Égypte et au-delà.
Tandis que certaines divinités restaient distantes des préoccupations quotidiennes, Amon était perçu comme particulièrement attentif aux besoins des plus vulnérables. Les Égyptiens le désignaient comme "le vizir des humbles" et "celui qui vient à la voix des pauvres", soulignant sa fonction d'avocat des gens ordinaires.
En effet, contrairement à d'autres divinités importantes, Amon n'habitait pas un lointain royaume céleste mais demeurait parmi les hommes, aussi invisible mais omniprésent que le vent.
Amon était également connu pour ses pouvoirs guérisseurs. Les malades, les femmes enceintes et les personnes en détresse pouvaient lui adresser directement leurs prières.
De nombreux Égyptiens lui offraient des sacrifices pour obtenir sa protection contre les mauvais esprits et les afflictions diverses. Par ailleurs, sous le nom d'Amon de la route, il veillait spécialement sur les voyageurs, accompagnant ceux qui s'aventuraient loin de chez eux.
La pratique des oracles constituait un autre aspect majeur du culte d'Amon, permettant aux Égyptiens de consulter le dieu sur des questions personnelles ou collectives. Lors des grandes festivités religieuses comme la fête d'Opet, les statues divines sortaient de leurs sanctuaires, offrant aux fidèles de tous rangs l'opportunité d'approcher la divinité.
Ces consultations oraculaires suivaient un rituel spécifique : quatre-vingts prêtres portaient sur leurs épaules une barque sacrée contenant l'effigie divine ornée de pierres précieuses. Les mouvements de cette embarcation, apparemment dirigés par le dieu lui-même, révélaient ses réponses aux questions posées.
Contrairement à d'autres oracles, Amon ne s'exprimait pas par des paroles mais par des signes, rappelant le vers d'Homère : "Jupiter donna de ses sourcils un signe de consentement".
Le mythe de la théogamie constituait un élément fondamental dans la légitimation du pouvoir royal. Selon cette croyance, Amon descendait du ciel et prenait l'apparence du pharaon régnant pour s'unir à la reine et engendrer le futur souverain. Ce récit, qui remonte aux débuts de la monarchie égyptienne, est particulièrement bien documenté à partir de la XVIIIe dynastie.
Les temples de Deir el-Bahari et de Louxor conservent des reliefs illustrant ces unions divines, notamment pour Hatchepsout et Amenhotep III. Ces représentations montrent Amon et la reine couronnés des mêmes plumes hautes, assis sur une couche nuptiale symbolisant le ciel.
À travers ce rituel, le pharaon était présenté comme "de sang royal par sa mère et d'essence divine par son père", combinant légitimité terrestre et céleste.
Ahmôsis Ier institutionnalisa également la fonction d'"épouse divine d'Amon", conférant aux femmes royales qui l'occupaient un prestige et un pouvoir considérables dans la société égyptienne.
L'influence d'Amon s'étend bien au-delà des frontières égyptiennes et de l'époque pharaonique, témoignant de la puissance extraordinaire de ce dieu qui a su traverser les siècles et les civilisations.
Lorsque les Grecs découvrirent l'Égypte, ils identifièrent rapidement Amon à leur propre Zeus, créant ainsi un pont culturel entre les deux panthéons. Cette assimilation n'était pas fortuite - les deux divinités partageaient leur statut de roi des dieux et leur association avec le ciel.
Alexandre le Grand, notamment, consulta l'oracle d'Amon à l'oasis de Siwa, où les prêtres l'auraient salué comme "fils d'Amon", renforçant sa légitimité en tant que nouveau maître de l'Égypte.
Par ailleurs, les Romains perpétuèrent ce syncrétisme religieux en associant Amon-Zeus à Jupiter. Dans plusieurs temples égyptiens d'époque romaine, des inscriptions honorent "Jupiter-Amon-Rê".
Cette fusion témoigne de la capacité remarquable d'Amon à s'adapter et à s'intégrer dans différentes traditions religieuses tout en conservant ses attributs essentiels.
Au cœur du culte d'Amon se trouvaient ses embarcations sacrées, véritables temples flottants nommés "Ouserhat" ("Celle à la proue puissante"). Ces barques processionnelles, décorées d'or et ornées de têtes de bélier à la proue et à la poupe, transportaient l'effigie divine lors des célébrations majeures comme la fête d'Opet.
Ces navires symboliques ne naviguaient pas uniquement sur le Nil. En effet, chaque temple d'Amon abritait une réplique terrestre de la barque céleste sur laquelle on croyait que le dieu voyageait à travers le ciel.
Ces barques sacrées, portées par les prêtres lors des processions, permettaient au dieu de visiter d'autres sanctuaires et d'entrer en contact avec les fidèles.
L'influence d'Amon persiste subtilement dans notre monde contemporain. Ainsi, le prénom "Amon" reste utilisé dans certaines régions d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. De plus, la silhouette caractéristique d'Amon avec sa double plume a inspiré de nombreux artistes et designers modernes.
En outre, certains spécialistes suggèrent que le mot "amen", prononcé à la fin des prières dans les traditions abrahamiques, pourrait avoir une lointaine connexion étymologique avec le nom d'Amon, bien que cette théorie reste débattue parmi les linguistes et les historiens des religions.
L'ascension remarquable d'Amon, depuis sa position de divinité locale thébaine jusqu'au statut de dieu suprême, témoigne de sa nature exceptionnelle. Certainement, sa capacité unique à combiner les aspects du créateur cosmique et du protecteur accessible explique sa domination durable du panthéon égyptien.
Cette divinité complexe a su transcender les frontières culturelles et temporelles. D'une part, ses multiples manifestations - Amon-Rê, Amon-Min, Kematef - reflètent sa nature universelle. D'autre part, son rôle de protecteur des humbles comme des puissants lui a assuré une dévotion populaire sans précédent.
L'influence d'Amon résonne encore aujourd'hui, des temples majestueux de Karnak aux traditions spirituelles contemporaines. Son histoire nous rappelle comment une divinité a pu façonner non seulement la religion, mais aussi l'organisation sociale et politique d'une civilisation millénaire.
Q1. Comment Amon est-il devenu le dieu suprême de l'Égypte antique ?
Amon est passé d'une divinité locale de Thèbes à la figure divine la plus puissante de l'Égypte antique pendant le Nouvel Empire.
Sa capacité à absorber les attributs d'autres dieux, son rôle dans la création du monde et son statut de protecteur du peuple et des rois ont contribué à son ascension.
Q2. Quelles sont les principales représentations d'Amon ?
Amon est représenté sous diverses formes : un homme barbu aux chairs bleues, un bélier, un criosphinx (corps de lion et tête de bélier), ou encore un serpent. Il porte souvent une couronne avec deux hautes plumes verticales.
Ces représentations symbolisent ses différents aspects et pouvoirs.
Q3. Quel était le rôle d'Amon dans la vie religieuse égyptienne ?
Amon jouait un rôle central dans la vie religieuse égyptienne. Il formait une triade divine avec son épouse Mout et leur fils Khonsou.
Des fêtes importantes comme la fête d'Opet et la fête de la Vallée lui étaient consacrées. Il était également consulté à travers des oracles accessibles à tous.
Q4. Comment Amon protégeait-il à la fois le peuple et les pharaons ?
Amon était considéré comme le protecteur des pauvres et des malades, répondant à leurs prières.
Pour les pharaons, le mythe de la théogamie, selon lequel Amon s'unissait à la reine pour engendrer le futur souverain, légitimait leur pouvoir divin.
Q5. Quelle a été l'influence d'Amon au-delà de l'Égypte antique ?
L'influence d'Amon s'est étendue bien au-delà de l'Égypte. Il a été assimilé à Zeus par les Grecs et à Jupiter par les Romains. Son culte s'est répandu dans le bassin méditerranéen.
Aujourd'hui, son héritage persiste dans certains noms et symboles modernes, témoignant de son impact durable sur la culture.
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