Assouan vous attend à 843 kilomètres au sud du Caire, ancienne ville frontière et port fluvial majeur de l'Égypte antique. Située sur la rive droite du Nil près de la première cataracte, cette cité historique cache bien plus de trésors que ce que les guides touristiques traditionnels vous révèlent.
Considérée comme le berceau de la Haute Égypte, Assouan est le point de départ pour des croisières mémorables sur le Nil, notamment vers des sites emblématiques comme Abou Simbel.
Cependant, au-delà des attractions touristiques habituelles se trouve une ville riche de cultures mêlées, où environ 500 000 habitants, dont de nombreux Égyptiens-Nubiens, perpétuent des traditions millénaires.
Le temple de Philae, dédié à la déesse Isis, témoigne de cette histoire exceptionnelle – il a été déplacé bloc par bloc sur l'île d'Aguilkia pour échapper aux eaux du célèbre barrage.
Entre les carrières de granit qui ont fourni des matériaux pour des obélisques pesant plus de 1000 tonnes et le village nubien de Gharb Soheil aux maisons colorées, Assouan vous propose une immersion authentique loin des sentiers battus.
Pendant que la plupart des visiteurs se contentent des sites principaux, vous découvrirez dans cet article les véritables joyaux cachés qui font d'Assouan une destination unique en Égypte.
Loin des circuits touristiques classiques, Assouan recèle des joyaux cachés que la plupart des visiteurs ne découvriront jamais. Entre temples oubliés et villages préservés, cette ville du sud de l'Égypte offre une expérience authentique à ceux qui osent s'aventurer au-delà des attractions les plus célèbres. [ Trésors d'Égypte, du Caire à Assouan ]
Le site de Kalabsha, magnifiquement conservé avec ses sculptures et reliefs détaillés, est pratiquement absent des itinéraires des voyages organisés.
Cette absence des circuits classiques explique pourquoi ce temple splendide reste si peu connu et rarement fréquenté. La sensation d'être seul au monde y est saisissante, offrant une expérience diamétralement opposée à celle des sites bondés.
Ce phénomène n'est pas isolé. Comme le remarquent certains observateurs du tourisme égyptien, seule une poignée de lieux impressionnants sont mis en avant, occultant ainsi 90% du territoire et concentrant 100% des visiteurs dans quelques villes seulement.
Cette réalité du tourisme de masse transforme l'expérience de voyage en une course effrénée entre sites incontournables, sans laisser place à la découverte et à l'émerveillement.
Par ailleurs, certains lieux sont délibérément préservés du tourisme excessif. Le ministre du tourisme égyptien a, par exemple, fortement limité l'accès aux croisières dans certaines zones afin de protéger les sites.
Cette restriction, bien que limitant l'afflux de visiteurs, offre paradoxalement une expérience plus exclusive et authentique à ceux qui s'y aventurent.
Les guides traditionnels se concentrent également sur les monuments les plus imposants, délaissant souvent la richesse culturelle nubiennes et les villages traditionnels qui font l'âme d'Assouan.
L'île Éléphantine, par exemple, reste encore préservée du tourisme de masse malgré son importance historique considérable - c'est là que commença l'empire pharaonique de la Haute-Égypte.
Explorer Assouan au-delà des sites touristiques classiques permet de découvrir un mélange fascinant de cultures égyptienne et nubienne, qui se reflète dans l'architecture, les marchés et la vie quotidienne. Cette immersion culturelle offre une compréhension bien plus profonde de cette région unique.
En s'aventurant hors des sentiers battus, vous pourrez :
Contrairement au tumulte du Caire et de Louxor, Assouan séduit par son rythme paisible et son ambiance chaleureuse. Les villages nubiens racontent une autre facette de l'Égypte, loin des clichés touristiques.
Dans ces lieux préservés, vous aurez souvent l'impression d'être transporté dans un livre d'histoire, dans un environnement que les habitants décrivent comme "magique" et "éternel".
De plus, ces destinations alternatives offrent souvent une tranquillité incomparable. Certains voyageurs rapportent être absolument seuls dans le village nubien entre midi et deux heures, quand les groupes de touristes retournent se restaurer sur leurs bateaux de croisière. Cette solitude précieuse permet une connexion plus authentique avec les lieux et leurs habitants.
Parmi les trésors architecturaux d'Assouan, plusieurs temples restent méconnus malgré leur beauté exceptionnelle. Ces sanctuaires, souvent négligés par les guides touristiques, témoignent pourtant de la richesse historique et spirituelle de cette région.Leur exploration offre non seulement un aperçu fascinant de l'Égypte antique, mais aussi une expérience contemplative loin des foules.
Au cœur du Nil, l'île Éléphantine se dresse comme un joyau historique méconnu d'Assouan. Cette terre sacrée, nommée "Yebu" par les anciens Égyptiens, constitue l'un des plus anciens sites habités de la région.
Située stratégiquement à la frontière naturelle entre l'Égypte et la Nubie, elle offre une expérience authentique loin des itinéraires touristiques conventionnels.
L'île abrite des trésors archéologiques rarement mentionnés dans les guides. Le temple de Khnoum, dédié au dieu à tête de bélier considéré comme le créateur de l'humanité, témoigne d'une architecture remarquable malgré son état fragmentaire. Non loin, le temple de Satis, épouse de Khnoum, révèle des reliefs polychromes exceptionnellement préservés.
Le nilomètre, l'un des plus anciens d'Égypte, constitue un vestige crucial pour comprendre comment les Égyptiens mesuraient les crues du Nil. Cet instrument déterminait autrefois le montant des taxes agricoles et prédisait les récoltes à venir. Contrairement au célèbre temple de Philae, ces monuments restent souvent déserts, offrant une immersion plus intime dans l'histoire.
Par ailleurs, les ruines du temple d'Héqaib racontent l'histoire d'un gouverneur local divinisé - un phénomène rare dans l'Égypte ancienne qui illustre l'importance stratégique d'Éléphantine dans l'administration de la Haute-Égypte.
Sur cette île où le temps semble suspendu, environ 5 000 Nubiens perpétuent des traditions millénaires. Les maisons traditionnelles aux façades colorées contrastent avec le paysage désertique environnant. Les habitants vivent principalement de l'agriculture et de la pêche, entretenant un lien privilégié avec le Nil.
Les femmes nubiennes sont réputées pour leurs talents artistiques, notamment dans l'art du henné et la broderie. Leur savoir-faire se transmet de génération en génération, préservant ainsi un patrimoine culturel inestimable. Les hommes, quant à eux, maintiennent les techniques ancestrales de navigation sur le fleuve sacré.
La vie sociale s'organise autour de la place centrale où les anciens se réunissent pour partager des histoires tandis que les enfants jouent dans les ruelles poussiéreuses. Cette communauté vit au rythme du soleil et des saisons, préservant un mode de vie qui contraste fortement avec l'agitation touristique d'Assouan.
Contrairement aux sites majeurs d'Assouan, l'île Éléphantine demeure relativement épargnée par le tourisme intensif. L'accès uniquement possible par felouque traditionnelle limite naturellement l'afflux de visiteurs. Cette isolation relative a permis de préserver l'authenticité des lieux et des coutumes locales.
Les habitants accueillent les rares visiteurs avec une hospitalité légendaire, offrant volontiers du thé à la menthe et partageant leurs connaissances sur l'histoire locale. Cette expérience contraste radicalement avec l'ambiance des sites touristiques prisés où les interactions se limitent souvent à des transactions commerciales.
Au-delà d'Éléphantine, Assouan regorge de temples impressionnants mais souvent négligés par les circuits touristiques standards. Le temple de Kalabsha, magnifiquement préservé et rarement visité, offre une expérience immersive dans l'architecture ptolémaïque.
Enfin, le temple de Debod, aujourd'hui relocalisé à Madrid, témoigne de l'importance internationale du patrimoine nubien menacé par la construction du Haut Barrage d'Assouan.
Majestueusement dressé sur l'île d'Aguilkia, le temple de Philae cache des secrets fascinants que peu de visiteurs connaissent. Ce sanctuaire dédié à la déesse Isis témoigne d'une histoire mouvementée et d'une architecture exceptionnelle qui méritent une attention particulière lors de votre visite à Assouan.
Menacé par la montée des eaux suite à la construction du Haut Barrage d'Assouan dans les années 1960, le temple de Philae a fait l'objet d'un projet de sauvetage monumental. Cette opération technique impressionnante, orchestrée par l'UNESCO, fut l'une des premières grandes campagnes internationales pour la préservation du patrimoine culturel mondial.
En effet, le temple a été soigneusement démonté, pierre par pierre – plus de 47 000 blocs au total – puis reconstruit à environ 500 mètres de son emplacement d'origine, sur l'île d'Aguilkia.
Chaque pierre a été numérotée, nettoyée et traitée avant d'être repositionnée exactement comme dans la structure originale. Si vous observez attentivement, vous pouvez encore distinguer ces numéros sur certains blocs aujourd'hui.
Au cœur de ce complexe se trouve le temple d'Isis, l'un des sanctuaires majeurs dédiés à cette déesse en Égypte. Commencé sous Ptolémée II Philadelphe, ce centre religieux a connu une longévité exceptionnelle.
Fait remarquable, il fut le dernier temple païen en activité en Égypte, où l'on grava les ultimes inscriptions hiéroglyphiques datées du 24 août 394.
Par ailleurs, ce sanctuaire illustre un fascinant métissage culturel. Initialement dédié à Isis, incarnant la maternité et la protection, il fut transformé en église chrétienne en 540 sous l'empereur Justinien. Cette transition témoigne de l'évolution religieuse de l'Égypte et de l'importance continue du site à travers les siècles.
Tandis que vous explorez le complexe, ne manquez pas le célèbre kiosque de Trajan, localement surnommé "Lit du Pharaon". Cette structure hypèthre (sans toit) de 15 × 20 mètres et de 15,85 mètres de hauteur servait probablement à "abriter la barque d'Isis sur les rives orientales" de l'île.
Ce monument inachevé présente plusieurs particularités architecturales méconnues :
Bien que souvent attribué à l'empereur Trajan (98-117 après J.-C.), seuls quelques reliefs intérieurs le représentent en pharaon. La majeure partie de la structure daterait d'une époque antérieure, possiblement du règne d'Auguste.
Au-delà de ces merveilles, Assouan abrite d'autres trésors architecturaux comme le temple de Kalabsha et le kiosque de Qertassi, également sauvés des eaux et déplacés près du Haut Barrage. Ces témoins silencieux continuent de raconter l'histoire fascinante de cette région unique d'Égypte.
La richesse nubienne s'étend bien au-delà des monuments de pierre qui parsèment Assouan. Cette culture millénaire, partiellement engloutie par les eaux du lac Nasser, survit aujourd'hui à travers des trésors culturels préservés avec soin par leurs gardiens.
Inauguré en 1997, le musée de la Nubie à Assouan se dresse comme un gardien de mémoire. Son architecture exceptionnelle, conçue par Mahmoud Al-Hakim pour refléter les constructions traditionnelles nubiennes, lui a valu le prix du plus bel édifice architectural du monde en 2001. À l'intérieur, plus de 5 000 artefacts retracent chronologiquement l'évolution de cette civilisation fascinante.
Parmi les pièces les plus remarquables figure un squelette humain vieux de 200 000 ans, découvert en 1982 dans le quartier d'Adkopatiyeh. Le musée abrite également un crâne portant les traces de la plus ancienne opération de trépanation de l'histoire – son propriétaire ayant survécu environ 20 ans après l'intervention.
L'exposition extérieure dévoile 68 pièces monumentales, tandis qu'à l'intérieur, dix-sept salles présentent l'évolution de la Nubie depuis la préhistoire jusqu'à l'ère islamique. Un village nubien reconstitué autour d'un petit lac complète cette immersion culturelle.
À seulement 5 kilomètres du centre d'Assouan, Gharb Soheil offre une expérience authentique. Ce village se distingue par une tradition ancestrale étonnante : l'élevage de crocodiles, autrefois vénérés comme symboles de pouvoir.
En soirée, les "fêtes nubiennes" animent le village avec musiques et danses traditionnelles. Les villageois perpétuent un mode de vie millénaire tout en accueillant chaleureusement les visiteurs. Par ailleurs, certaines familles vous inviteront à partager un thé, moment privilégié pour découvrir leur histoire et leurs coutumes.
L'architecture nubienne fascine par ses maisons en briques d'argile aux façades blanchies à la chaux et ornées de motifs colorés. Cette technique de construction, appelée "voûte nubienne", se caractérise par des toits en forme de dôme qui répartissent uniformément la chaleur.
Les décorations murales racontent l'âme nubienne : mains de Fatma protectrices, silhouettes de crocodiles, scènes quotidiennes et motifs géométriques ancestraux. Une particularité architecturale intrigante : des niches triangulaires percent les hauteurs, passages supposés permettre aux esprits malins de s'échapper.
L'art du henné, pratiqué notamment dans le village de Tinn'garr, constitue une tradition essentielle. Les motifs, composés de lignes, points et formes géométriques inspirés par la nature et la religion, sont appliqués lors de cérémonies spéciales.
Explorer Assouan à travers ses sensations offre une dimension nouvelle à votre voyage. Loin des simples visites guidées, c'est par vos cinq sens que cette ville du sud égyptien dévoile sa véritable essence.
Dès l'aube, le marché d'Assouan s'éveille dans un concert d'arômes envoûtants. Le parfum du jasmin de Nubie, particulièrement intense à la tombée du jour, imprègne l'air de ses notes délicates. Cette fleur emblématique, plus parfumée que ses cousines du nord, est tressée en guirlandes par les femmes nubiennes.
En vous promenant entre les étals, vous découvrirez la cardamome, le cumin et le safran disposés en monticules colorés. Les épices s'entremêlent aux effluves de thé à la menthe fraîche que les marchands vous proposent généreusement. Par ailleurs, l'odeur caractéristique du pain aish, cuit dans des fours traditionnels, guide vos pas vers les boulangeries artisanales.
À quelques kilomètres de l'agitation urbaine, le monastère Saint-Siméon vous accueille dans un silence presque palpable. Construit au VIe siècle, ce lieu mystique offre une acoustique particulière où chaque pas résonne contre les anciennes pierres.
En montant sur les remparts, vous percevrez uniquement le murmure du vent dans les dunes environnantes. Cette quiétude absolue, prisée des voyageurs en quête de méditation, contraste radicalement avec l'animation des rives du Nil. Le monastère, jadis habité par 300 moines, conserve cette atmosphère contemplative malgré son abandon.
La magie d'Assouan se révèle pleinement lorsque le soleil décline. La lumière dorée transforme alors le Nil en un miroir flamboyant, créant un spectacle que les photographes qualifient d'incomparable. Les nuances orangées se reflètent sur l'eau tandis que les felouques dessinent leurs silhouettes élancées sur l'horizon.
Pour vivre pleinement cette expérience, embarquez sur une felouque traditionnelle. Le capitaine numéro 20, recommandé par les habitants, vous emmènera vers les points de vue privilégiés où la lumière se diffracte à travers les palmiers des îles environnantes.
Les vestiges archéologiques d'Assouan préservent des temples moins connus mais tout aussi fascinants que leurs célèbres voisins. Ces sanctuaires, témoins silencieux d'une histoire plurimillénaire, méritent votre attention lors de votre exploration de cette région unique.
Le temple de Kalabsha, également appelé temple de Mandoulis, impressionne par sa taille majestueuse. Déplacé lui aussi lors de la campagne de sauvetage des monuments nubiens, ce sanctuaire ptolémaïque présente des reliefs exceptionnellement préservés.
Sa cour à portiques et son pronaos offrent une architecture imposante, tandis que ses inscriptions racontent l'histoire complexe des cultes locaux. Situé à proximité du Haut Barrage, il bénéficie d'un cadre paisible où vous pourrez contempler ses détails architecturaux loin des foules.
Non loin, le délicat kiosque de Qertassi charme par sa grâce. Cette petite structure à six colonnes, anciennement utilisée comme entrée d'une carrière, se distingue par ses chapiteaux floraux exquisement sculptés. Son architecture gréco-romaine témoigne des influences culturelles multiples qui ont façonné la région.
Par ailleurs, le temple de Beit el-Wali, construit sous Ramsès II, révèle des scènes militaires saisissantes. Ses reliefs colorés racontent les victoires du pharaon contre les Nubiens, les Libyens et les peuples de l'Est. Ce petit temple rupestre, creusé à même la roche, offre une atmosphère intime propice à l'émerveillement.
Le temple de Dakka, quant à lui, présente une singularité architecturale rare : construit initialement sous le règne du roi nubien Arkamani II, il fut ensuite agrandi par les Ptolémées puis les Romains. Cette évolution visible dans sa structure même raconte l'histoire mouvementée des influences culturelles en Nubie.
Enfin, le temple de Maharraqa se distingue par son escalier hélicoïdal unique, seul exemple conservé de cette technique architecturale dans l'Égypte ancienne. Bien que modeste en taille, ce sanctuaire dédié à Isis et Sérapis vous surprendra par l'ingéniosité de sa conception.
Ces temples, relocalisés et préservés avec soin, constituent un patrimoine inestimable qui continue de fasciner archéologues et visiteurs passionnés d'histoire.
Q1. Quels sont les sites méconnus à ne pas manquer à Assouan ?
Assouan regorge de trésors cachés comme l'île Éléphantine avec ses temples oubliés, le village nubien de Gharb Soheil aux maisons colorées, et le monastère Saint-Siméon niché dans le désert.
Ces lieux offrent une expérience authentique loin des circuits touristiques classiques.
Q2. Que peut-on découvrir au musée de la Nubie à Assouan ?
Le musée de la Nubie abrite plus de 5 000 artefacts retraçant l'histoire de cette civilisation.
On y trouve des pièces exceptionnelles comme un squelette humain vieux de 200 000 ans et le plus ancien crâne trépané connu. Le musée propose également une reconstitution d'un village nubien traditionnel.
Q3. Quelle est la particularité du temple de Philae ?
Le temple de Philae a été entièrement démonté et reconstruit sur l'île d'Aguilkia pour le sauver des eaux du barrage d'Assouan.
Ce sanctuaire dédié à Isis était le dernier temple païen actif en Égypte et présente un fascinant mélange d'influences égyptiennes et gréco-romaines.
Q4. Comment profiter au mieux de l'ambiance d'Assouan ?
Pour ressentir l'âme d'Assouan, flânez dans les marchés aux épices, admirez le coucher de soleil sur le Nil depuis une felouque traditionnelle, et imprégnez-vous du silence du désert au monastère Saint-Siméon.
Ces expériences sensorielles vous permettront de découvrir la ville au-delà des sites touristiques.
Q5. Quelles sont les traditions nubiennes à découvrir à Assouan ?
La culture nubienne se manifeste à travers l'art du henné, l'architecture colorée des maisons traditionnelles, et les fêtes nocturnes avec musiques et danses dans les villages comme Gharb Soheil.
Vous pourrez également observer la technique ancestrale de construction des "voûtes nubiennes" et peut-être même partager un thé avec les habitants.
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