La pyramide de Saqqarah représente non seulement le premier édifice pyramidal jamais construit dans l'histoire, mais également l'une des plus anciennes structures en pierre du monde.
Érigée vers 2630 av. J.-C., cette merveille architecturale de 62 mètres de hauteur marque une innovation révolutionnaire dans l'Égypte ancienne et rivalise d'ancienneté avec des monuments comme Stonehenge.
En effet, les pyramides de Saqqarah se dressent au cœur d'une nécropole immense qui s'étend sur plus de 15 hectares. Ce site exceptionnel a servi de lieu de sépulture pendant plus de 3500 ans, ce qui en fait le plus grand site archéologique d'Égypte.
Moins fréquenté que Giza, Saqqarah vous offre une exploration plus intime de l'histoire égyptienne. Des découvertes récentes continuent d'émerveiller, notamment un masque funéraire doré datant de la période saïte-perse et environ huit millions d'animaux momifiés, principalement des chiens, témoignant des pratiques religieuses de l'époque.
Depuis les premières dynasties vers 3100 av. J.-C., cette vaste nécropole nous révèle ainsi les secrets de la vie quotidienne et des rituels funéraires de l'Égypte ancienne.
À l'orée du désert égyptien, Saqqarah s'étend majestueusement sur un vaste plateau, gardien silencieux de millénaires d'histoire. Cette nécropole, dont le nom dérive du dieu funéraire Sokar, témoigne d'une occupation ininterrompue qui traverse toute l'histoire de l'Égypte antique, faisant d'elle un livre ouvert sur les traditions funéraires égyptiennes. [ Caire en 5 jours ]
Saqqarah constitue le cœur battant de la nécropole memphite qui s'étire sur près de vingt kilomètres, de Meïdoum à Abou Rawash. En tant que cimetière principal de Memphis, capitale des pharaons de l'Ancien Empire, ce site sacré représente le véritable « négatif » de la cité antique.
Cette vaste zone funéraire s'est développée principalement sous l'Ancien Empire, autour des impressionnantes pyramides royales des Ve et VIe dynasties.
L'importance de Memphis se reflète directement dans l'étendue et la richesse de sa nécropole. Les nombreux mastabas de cette époque, remarquablement préservés, contiennent des reliefs d'une qualité exceptionnelle qui dépeignent avec précision la vie quotidienne de l'Égypte antique.
De plus, chaque complexe funéraire recevait des terres et des biens, créant ainsi une véritable économie funéraire dont témoignent les annales d'Abousir.
Pendant le Nouvel Empire, avec la renaissance de Memphis sous les XVIIIe et XIXe dynasties, nobles et courtisans choisissent à nouveau Saqqarah comme lieu de repos éternel, y érigeant des tombeaux surmontés de véritables temples-chapelles funéraires.
Le choix de Saqqarah comme site funéraire majeur n'est pas fortuit. Sa position stratégique, à moins de 30 kilomètres du Caire et sur la rive gauche du Nil, en fait un lieu idéal pour établir une connexion entre le monde des vivants et celui des morts.
En outre, l'emplacement de la nécropole royale de la IIIe dynastie se situe probablement aux environs de Saqqarah-Nord, comme en témoigne la présence des mastabas de cette période.
Cette proximité avec la capitale administrative facilitait les cérémonies et rituels funéraires tout en maintenant une distance symbolique avec le monde des vivants.
La tradition voulait également que le rite du Séma Taouy, symbole de la réunification de la Haute et de la Basse Égypte, soit répété à Memphis lors de chaque couronnement et fête-Sed. Cette dimension politique et religieuse renforçait encore l'importance de Saqqarah comme extension sacrée de Memphis.
Pour les anciens Égyptiens, l'emplacement de Saqqarah, « situé à l'orée du désert, à la lisière du monde de la mort », témoigne d'une volonté profonde de « défier le temps ». Ce choix révèle une conception particulière de l'au-delà, où le désert joue un rôle symbolique essentiel.
En effet, la nécropole est un lieu frontière par excellence. Le Kheret-Netjer, souvent traduit simplement par « nécropole », désigne plus précisément le domaine de l'au-delà présent sur terre et auquel les tombes donnent accès. Le passage de la vie à la mort était ainsi résumé par la phrase rituelle : « Je suis venu de ma cité et je suis descendu dans la nécropole ».
L'Imenet ou Imentet, l'Occident où se couche le soleil chaque soir, a fini par désigner tant la nécropole que le séjour éternel des morts.
Ce lien entre le soleil couchant, le désert occidental et le monde des morts explique pourquoi les Égyptiens croyaient fermement que, pour cheminer dans l'au-delà, la personne devait retrouver les images quotidiennes de la vie, notamment des représentations de nourriture.
Le désert incarnait ainsi la frontière naturelle entre deux mondes, permettant aux défunts d'entamer leur voyage vers l'immortalité que leur promettait la religion égyptienne.
C'est dans cet environnement, entre vie et mort, que Saqqarah a pris toute sa dimension sacrée, abritant les tombes royales et les sépultures plus modestes qui continuent, encore aujourd'hui, à nous livrer leurs secrets millénaires.
Érigée vers 2650 avant notre ère, la pyramide à degrés de Saqqarah marque une révolution dans l'architecture funéraire égyptienne. Cette structure monumentale de 62 mètres de hauteur représente bien plus qu'une simple tombe royale – elle témoigne d'une transformation radicale dans la conception des sépultures pharaoniques et pose les fondements de toutes les pyramides qui suivront. [ Trésors d'Égypte, du Caire à Assouan ]
Derrière ce chef-d'œuvre architectural se cache un génie : Imhotep, dont le nom signifie "Celui qui vient en paix". Premier architecte connu de l'histoire, ce personnage aux multiples talents servait comme chancelier du roi Djéser.
Son intelligence exceptionnelle s'étendait bien au-delà de l'architecture – il excellait également en médecine, ingénierie et écriture.
L'apport révolutionnaire d'Imhotep réside dans son audace à généraliser l'utilisation de la pierre comme matériau de construction.
Avant lui, les tombeaux étaient principalement édifiés en briques de terre crue ou en bois. En concevant le premier monument colossal entièrement en pierre calcaire, il a assuré la pérennité de son œuvre à travers les millénaires.
Sa contribution fut si remarquable que, fait exceptionnel pour un non-royal, Imhotep fut déifié après sa mort. À partir de la XXVIe dynastie, il bénéficia même d'un temple à Saqqarah et fut vénéré comme dieu guérisseur et fondateur de la médecine égyptienne.
Du mastaba à la pyramide
La genèse de cette pyramide révèle un processus évolutif fascinant. Initialement, Imhotep avait prévu une sépulture traditionnelle sous forme de mastaba – une structure rectangulaire basse à toit plat et façade légèrement inclinée.
Cependant, son ambition créatrice l'amena à transformer radicalement ce projet. Plutôt que de se contenter d'un simple mastaba, il imagina d'empiler plusieurs mastabas de taille décroissante les uns sur les autres. Cette superposition ingénieuse créa ainsi la première pyramide à degrés, composée de six niveaux successifs.
Ce qui rend cette construction particulièrement remarquable est sa technique innovante. Les blocs, au lieu d'être posés verticalement, étaient inclinés vers le centre de la pyramide, renforçant considérablement la stabilité de l'édifice. Cette méthode témoigne d'une maîtrise avancée des principes d'ingénierie.
Au-delà de sa prouesse technique, la forme à degrés de la pyramide portait une profonde signification spirituelle. Elle était conçue comme un gigantesque escalier symbolique permettant au pharaon défunt de s'élever vers les cieux.
En effet, les six niveaux superposés représentaient l'ascension du roi depuis le "monde souterrain" vers le royaume céleste. Cette structure permettait ainsi à Djéser de rejoindre le dieu soleil Râ dans l'au-delà, matérialisant le voyage posthume du souverain.
Par ailleurs, la pyramide n'était pas un monument isolé mais s'inscrivait dans un vaste complexe funéraire de 15 hectares.
Ce complexe comprenait des temples, cours, sanctuaires et chapelles, créant un véritable microcosme de l'univers tel que le concevaient les anciens Égyptiens. Chaque élément architectural avait sa propre signification symbolique, contribuant à garantir l'immortalité du pharaon.
Cette innovation architecturale a profondément influencé toutes les constructions funéraires ultérieures. Elle pose les fondements d'une tradition qui atteindra son apogée avec les majestueuses pyramides de Gizeh, témoignant ainsi du génie créateur d'Imhotep dont l'empreinte a traversé les âges.
Sous la majestueuse silhouette à degrés de la pyramide de Djéser se cache un univers souterrain aussi fascinant que méconnu. Ces galeries, accessibles par un système complexe de puits et de couloirs, constituent le véritable cœur de cette nécropole millénaire où reposaient le pharaon et ses proches.
Au cœur du complexe funéraire se trouve un impressionnant puits central carré de sept mètres de côté plongeant à vingt-huit mètres de profondeur. C'est par ce long et fin escalier en pierre ondulant sous le niveau du sable que l'on accède aux appartements funéraires souterrains.
Au fond de cet abîme se trouve le caveau royal entièrement construit en granite rose, initialement scellé par un bouchon monolithique pesant 3,5 tonnes.
À l'est du caveau principal, l'égyptologue allemand Karl Richard Lepsius fit une découverte remarquable au début du XIXe siècle : deux chambres aux parois recouvertes de plaquettes en faïence bleue.
Ces « chambres bleues », dont les panneaux imitaient des roseaux, présentaient également trois bas-reliefs en calcaire montrant le roi Djéser officiant lors de cérémonies religieuses. Lepsius en rapporta de nombreux fragments en 1843, et Cecil Mallaby Firth découvrit plus tard deux autres chambres similaires.
Sous la structure principale se trouvent onze puits funéraires alignés. Les cinq premiers (numérotés I à V) avaient été pillés depuis longtemps, tandis que les six autres (VI à XI) ne furent découverts qu'au début du XXe siècle.
Ces galeries servaient de sépultures aux membres de la famille royale, comme en témoignent les deux magnifiques sarcophages d'albâtre encore en place. L'un d'eux, situé dans la galerie V, contenait encore les restes d'un enfant.
Par ailleurs, derrière le temple funéraire se trouvait un accès menant aux galeries souterraines de la pyramide. Un autre puits donnait accès à un caveau en granit de plan carré, plus petit que celui sous la pyramide, qui aurait pu contenir les vases-canopes renfermant les viscères du roi Djéser.
Les six galeries inviolées ont livré un trésor inestimable : des dizaines de milliers de poteries et de vases en pierre taillée datant des deux premières dynasties. Bien qu'une grande partie ait été détruite suite à l'affaissement des plafonds, cette découverte capitale permet de mesurer le niveau de développement artistique de la période thinite.
Outre ces objets, les fouilles ont mis au jour de nombreux fragments de cercueils, de vaisselle et de bijoux. Les archéologues y ont également découvert divers instruments de momification, des récipients en terre et des objets rituels. Certains puits, atteignant parfois 30 mètres de profondeur, révèlent une occupation et des remplois s'étalant sur près d'un millénaire.
Depuis le début du XXIe siècle, le site archéologique de Saqqarah continue de dévoiler ses secrets enfouis depuis des millénaires, offrant aux égyptologues des découvertes spectaculaires qui renouvellent notre compréhension de l'Égypte ancienne.
En juillet 2018, une équipe germano-égyptienne dirigée par Ramadan Badry Hussein a mis au jour un trésor d'une rareté exceptionnelle : un masque funéraire doré datant probablement de la période saïte-persane.
Ce joyau, dont le dernier équivalent avait été découvert en 1939, présente des yeux recouverts d'obsidienne, de calcite et d'une pierre précieuse noire, vraisemblablement de l'onyx. « La découverte de ce masque peut être qualifiée de sensationnelle. Très peu de masques en métal précieux ont été conservés jusqu'à aujourd'hui », a déclaré Hussein.
Les fouilles menées en 2011 ont révélé près de huit millions de momies d'animaux dans les catacombes des chiens, à proximité du temple sacré d'Anubis. Ces animaux, principalement des chiens, étaient destinés à transmettre les prières de leurs propriétaires aux divinités.
Plus étonnant encore, en 2019, des archéologues ont découvert cinq momies de lionceaux, âgés d'environ huit mois au moment de leur momification. Cette trouvaille est particulièrement remarquable car, jusqu'alors, une seule momie de lion avait été identifiée en 2004 dans cette même nécropole.
Le 13 avril 2019, une expédition dirigée par Mohamed Megahed a dégagé une tombe vieille de 4 000 ans appartenant à un dignitaire nommé Khououy.
Cette sépulture en forme de L commence par un petit corridor descendant vers une antichambre, puis vers une chambre plus spacieuse ornée de reliefs colorés montrant le propriétaire assis devant une table d'offrandes.
L'année 2020 a été particulièrement fructueuse avec la découverte de 59 sarcophages en parfait état de conservation, ensevelis il y a plus de 2 500 ans. Ces cercueils en bois, couverts de dessins complexes aux couleurs vives et de hiéroglyphes, ont été retrouvés dans trois puits funéraires à 12 mètres de profondeur.
Quelques mois plus tard, une centaine d'autres sarcophages ont été exhumés au même endroit, constituant « le plus grand trésor mis au jour dans le pays depuis le début de l'année ». Comme l'a souligné le ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités : « Saqqarah n'a pas encore révélé tout ce qu'elle recèle. C'est un trésor ».
Au pied de la célèbre pyramide à degrés se dresse le musée d'Imhotep, inauguré en 2006 pour préserver et mettre en valeur les trésors découverts sur le site de Saqqarah. Ce bâtiment moderne abrite des collections exceptionnelles qui complètent parfaitement l'expérience de visite du complexe archéologique.
Répartis dans six salles d'exposition, les objets présentés retracent l'histoire fascinante de Saqqarah à travers les âges. On y admire notamment les plaquettes en faïence bleue provenant des chambres souterraines de la pyramide, ainsi que des statues d'Imhotep et de nombreux objets rituels.
La pièce maîtresse du musée reste sans doute la porte en pierre du complexe funéraire de Djéser, ornée de hiéroglyphes parfaitement conservés.
Le musée propose également des maquettes minutieuses qui reconstituent l'aspect original du complexe funéraire. Ces reproductions permettent aux visiteurs de visualiser l'ampleur du site tel qu'il se présentait il y a plus de 4 500 ans, avant que le temps n'érode ses structures.
L'archéologue français Jean-Philippe Lauer a consacré près de 70 ans de sa vie à l'étude et à la restauration du site de Saqqarah. Arrivé en Égypte en 1926, il a mené un travail colossal de documentation, excavation et restauration jusqu'à son décès en 2001.
Ses recherches méticuleuses ont permis de reconstituer l'histoire architecturale de la pyramide de Djéser et de son complexe.
Une salle entière du musée lui est dédiée, présentant ses carnets de notes, dessins techniques et photographies qui témoignent de sa contribution inestimable à notre compréhension des pyramides de Saqqarah.
Parcourir le musée après avoir exploré le site archéologique offre une expérience plus enrichissante. En effet, après avoir contemplé les vestiges parfois difficiles à interpréter, les explications et reconstitutions du musée donnent sens à ce que vous venez d'observer.
Par ailleurs, le musée présente des objets fragiles qui ne peuvent être laissés à l'air libre. Ces artefacts, protégés dans des vitrines climatisées, révèlent la finesse artistique des artisans de l'Égypte ancienne et complètent votre perception du site.
En outre, la visite permet de comprendre l'ampleur du travail archéologique réalisé à Saqqarah, éclairant ainsi les différentes étapes de préservation et de restauration qui ont permis de sauvegarder ce patrimoine exceptionnel pour les générations futures.
Les fouilles récentes à Saqqarah éclairent d'un jour nouveau notre compréhension de l'Égypte antique. Chaque sarcophage déterré, chaque fresque mise au jour raconte une histoire que les chercheurs s'efforcent de déchiffrer avec minutie.
L'une des révélations les plus significatives concerne la persistance du culte voué au roi Téti bien au-delà de son règne. En effet, les découvertes montrent un renouveau surprenant de sa vénération durant les XVIIIe et XIXe dynasties du Nouvel Empire, plusieurs siècles après sa mort.
De nombreux citoyens choisissaient délibérément de se faire enterrer autour de sa pyramide, témoignant d'une volonté de proximité avec ce souverain dans l'au-delà.
La mise au jour du temple funéraire de la reine Nearit, épouse de Téti, constitue également une avancée majeure. Cette découverte, accompagnée de trois entrepôts en briques adjacents, nous renseigne sur l'organisation pratique des cultes funéraires, ces espaces servant à entreposer provisions, offrandes et outils nécessaires au personnel du temple.
Par ailleurs, l'exploration des 52 puits funéraires profonds de 10 à 12 mètres a révélé des cercueils vieux de 3000 ans, jamais découverts auparavant à Saqqarah. Plus étonnant encore, un puits creusé à 24 mètres de profondeur contenait 50 sarcophages, questionnant ainsi nos connaissances sur les techniques d'excavation de l'époque.
Le papyrus de plus de 4 mètres de long contenant le chapitre 17 du Livre des Morts constitue un trésor inestimable pour les égyptologues. Ce document, mentionnant son propriétaire Pw-Kwa-Ef, enrichit considérablement notre compréhension des textes funéraires égyptiens.
Selon l'égyptologue Zahi Hawass, les fouilles n'ont jusqu'à présent dévoilé que 30% de ce que recèle le site. Cette estimation promet d'autres découvertes susceptibles d'approfondir notre connaissance des périodes encore méconnues de l'histoire égyptienne, notamment le Nouvel Empire et son rapport avec les dynasties antérieures.
Ainsi, chaque nouveau trésor exhumé des sables de Saqqarah ne représente pas seulement un objet précieux, mais une pièce supplémentaire dans l'immense puzzle de la civilisation pharaonique.
Q1. Quelle est l'importance historique de la pyramide de Saqqarah ?
La pyramide de Saqqarah est le premier édifice pyramidal jamais construit dans l'histoire et l'une des plus anciennes structures en pierre du monde. Érigée vers 2630 av. J.-C., elle marque une innovation révolutionnaire dans l'architecture funéraire de l'Égypte ancienne.
Q2. Qui était Imhotep et quel a été son rôle dans la construction de la pyramide à degrés ?
Imhotep était l'architecte visionnaire de la pyramide à degrés de Djéser. Premier architecte connu de l'histoire, il a révolutionné la construction en utilisant la pierre comme matériau principal. Son génie a posé les fondements de toutes les pyramides ultérieures.
Q3. Que nous apprennent les galeries souterraines de la pyramide de Saqqarah ?
Les galeries souterraines révèlent un monde caché complexe, comprenant un puits central, des chambres bleues décorées, et des galeries funéraires pour la famille royale.
Elles ont livré de nombreux objets rituels et témoignent des pratiques funéraires de l'époque.
Q4. Quelles sont les découvertes récentes les plus marquantes à Saqqarah ?
Parmi les découvertes récentes, on compte un masque funéraire doré de la période saïte, des millions de momies animales, la tombe intacte du dignitaire Khououy, et plus de 150 sarcophages scellés datant de plus de 2500 ans.
Q5. Pourquoi le musée d'Imhotep est-il important pour comprendre le site de Saqqarah ?
Le musée d'Imhotep, situé au pied de la pyramide, présente des objets précieux découverts sur le site, des reconstitutions du complexe funéraire, et rend hommage au travail de l'archéologue Jean-Philippe Lauer.
Il offre une compréhension approfondie de l'histoire et de l'architecture de Saqqarah.
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