Imaginez-vous parcourant la vallée des rois, cette immense nécropole qui abrite plus de 60 tombeaux royaux creusés dans la roche.
Située sur la rive ouest du Nil près de Louxor, cette vallée fascinante représente la plus grande nécropole royale de tout le royaume d'Égypte.
Depuis sa première utilisation en 1539 avant notre ère avec la tombe de Thoutmôsis Ier jusqu'à celle de Ramsès XI en 1069 avant notre ère, ce site exceptionnel a servi de dernière demeure aux pharaons pendant près de cinq siècles.
En effet, à l'exception d'Akhenaton, tous les souverains des XVIIIe, XIXe et XXe dynasties reposent dans ces galeries souterraines. Cette vallée sacrée ne contient pas uniquement des sépultures royales, mais également celles de nobles ainsi que d'épouses et d'enfants des rois.
Les tombeaux, richement décorés, témoignent de la préparation méticuleuse des anciens Égyptiens pour l'au-delà, un monde où les hommes pouvaient continuer à vivre et où les pharaons rejoignaient les dieux.
L'abandon des pyramides comme lieu de sépulture pour les pharaons marque un tournant décisif dans l'histoire funéraire égyptienne.
Au début du Nouvel Empire, vers 1539 avant notre ère, les souverains adoptent une approche radicalement différente pour leurs tombeaux. Pourquoi ont-ils choisi cette vallée isolée?
Les raisons précises demeurent partiellement mystérieuses, mais les indices archéologiques et historiques nous permettent de reconstituer ce choix fondamental.
Après avoir établi Thèbes comme nouvelle capitale du royaume, les pharaons cherchaient un lieu de sépulture qui reflète leur puissance tout en se démarquant des pyramides de leurs prédécesseurs.
Cette cité, située à environ 700 km au sud du Caire sur les rives du Nil, n'était pas un choix anodin. Thèbes représentait la capitale religieuse de l'Égypte et la cité du dieu Amon, particulièrement durant le Moyen et le Nouvel Empire.
La ville connut son apogée lorsqu'elle devint la capitale d'un empire s'étendant de l'Euphrate jusqu'au nord du Soudan. Avec une population estimée à 50 000 habitants, Thèbes fonctionnait principalement comme centre religieux du pays, abritant les immenses complexes des temples de Karnak et Louxor. Ces structures imposantes témoignaient de la richesse et de la puissance des prêtrises qui y résidaient.
Une légende raconte que le conseiller du roi Thoutmôsis Ier, Inéni, aurait reçu une vision divine. Dans ce songe, il aurait aperçu le roi déposant son corps dans un lieu isolé, sous une pyramide construite par les dieux égyptiens. Après de longues recherches, ce site se révéla être proche de la cité de Thèbes.
Au cœur de cette décision se trouve la montagne appelée "La Cime", connue des anciens Égyptiens sous le nom de Ta Dehent ("le pic"). Ce sommet culminant à 420 mètres d'altitude présente une caractéristique particulièrement significative : vue de la vallée, sa face triangulaire évoque naturellement une pyramide.
Cette forme spécifique rappelait les sépultures pyramidales de l'Ancien Empire, créant ainsi une continuité symbolique avec les traditions funéraires antérieures.
Par ailleurs, la position géographique de La Cime offrait des avantages pratiques considérables. Située entre la vallée des Rois au nord et le reste de la nécropole thébaine, elle dominait stratégiquement les sites de Deir el-Bahari à l'est, ainsi que Deir el-Médineh et la vallée des Reines au sud.
Son emplacement isolé et entouré de hautes falaises permettait de limiter les accès à la nécropole et facilitait grandement sa surveillance par les Medjaÿ, police spéciale des tombes chargée de protéger les sépultures royales.
Les croyances religieuses ont profondément influencé le choix de cette vallée comme lieu de repos éternel des pharaons. La rive occidentale du Nil, où se couche le soleil, était traditionnellement associée au monde des morts.
Ce symbolisme puissant établissait un parallèle entre le cycle solaire et la vie humaine : comme le soleil qui surgit à l'est et périt à l'ouest, la vie naît à l'orient pour s'éteindre à l'occident.
Pour les anciens Égyptiens, La Cime représentait également un des lieux de résidence de la déesse Mertseger, protectrice des artisans de Deir el-Médineh et des tombeaux. Cette divinité, souvent représentée sous la forme d'un cobra, veillait sur les sépultures et leurs constructeurs.
Une innovation majeure introduite au début de la XVIIIe dynastie par Thoutmôsis Ier fut la séparation entre l'hypogée (la tombe souterraine creusée dans la montagne) et le temple des millions d'années (érigé au bord de la zone cultivable).
Cette nouvelle approche répondait à la croyance selon laquelle le corps momifié devait être préservé dans le tombeau tandis que la statue du pharaon devait recevoir des offrandes dans le temple funéraire.
À travers ces choix architecturaux et géographiques, les pharaons du Nouvel Empire ont créé un lieu unique où la géographie naturelle, les considérations pratiques et les croyances religieuses se rejoignaient parfaitement pour former ce qui allait devenir l'une des plus impressionnantes nécropoles de l'histoire humaine.
Les tombeaux de la vallée des rois ne sont pas de simples cryptes funéraires, mais de véritables chefs-d'œuvre architecturaux chargés de symbolisme religieux.
Creusés dans la roche calcaire, ces monuments souterrains témoignent d'une maîtrise technique impressionnante et d'une vision complexe de l'au-delà.
L'évolution architecturale des tombes royales s'est déroulée sur près de cinq siècles, avec des modifications constantes dans leur conception.
Les premières sépultures, comme celle de Thoutmôsis Ier, présentaient un plan simple composé d'un corridor droit menant à une chambre funéraire.
Au fil du temps, les architectes égyptiens ont développé des structures plus élaborées comprenant des couloirs à angles droits, des salles annexes et des puits funéraires profonds.
Les tombeaux royaux suivent généralement une progression symbolique. Ils commencent par une entrée taillée dans la roche, suivie d'un corridor descendant qui symbolise le voyage du défunt vers le monde souterrain.
Puis viennent une ou plusieurs antichambres avant d'atteindre la chambre funéraire contenant le sarcophage royal. Cette disposition n'est pas aléatoire mais représente le parcours nocturne du soleil dans l'au-delà, un voyage que le pharaon défunt était censé accomplir.
La tombe de Ramsès VI illustre parfaitement cette complexité avec ses multiples chambres et son plafond voûté orné de motifs astronomiques.
Par ailleurs, celle de Thoutmôsis III, construite dans un ravin isolé, adopte une forme inhabituelle en "coudée" pour s'adapter au terrain accidenté.
Les parois des tombes royales sont couvertes de textes et d'illustrations provenant des "livres funéraires" égyptiens. Ces œuvres sacrées servaient de guides pour le voyage dans l'au-delà et comprenaient principalement :
Ces décorations n'étaient pas simplement esthétiques, mais fonctionnelles. En effet, les Égyptiens croyaient que ces représentations "s'animaient" magiquement pour le défunt, lui permettant d'accomplir son voyage vers l'immortalité.
Les couleurs employées suivaient des codes précis : le bleu symbolisait la renaissance, le jaune l'éternité, le rouge la vie et la victoire, tandis que le noir évoquait la fertilité et la résurrection.
Le mobilier funéraire découvert dans les tombes intactes révèle la richesse et la complexité des croyances égyptiennes concernant l'au-delà.
La tombe de Toutankhamon, relativement modeste en taille, contenait néanmoins plus de 5000 objets précieux, témoignant de l'importance accordée à l'équipement du pharaon pour sa vie posthume.
Parmi les éléments essentiels du mobilier funéraire figuraient les vases canopes renfermant les viscères momifiés, les ouchebtis (statuettes de serviteurs magiques), ainsi que des meubles, des vêtements, des armes et de la nourriture.
Ces objets étaient disposés selon un ordre précis dans les différentes chambres du tombeau.
Les sarcophages eux-mêmes constituaient de véritables chefs-d'œuvre. Celui de Toutankhamon, composé de trois cercueils imbriqués dont le dernier en or massif pesant 110 kg, illustre parfaitement cette magnificence.
La momie royale portait également des bijoux protecteurs et des amulettes placés entre les bandelettes selon un arrangement rituel strict.
Finalement, ces tombeaux représentaient bien plus que de simples lieux de repos éternel. Ils constituaient de véritables "machines de résurrection" conçues pour transformer le roi défunt en divinité immortelle, perpétuant ainsi l'ordre cosmique que le pharaon était censé maintenir durant sa vie terrestre.
L'histoire des fouilles dans la vallée des rois est jalonnée de découvertes spectaculaires qui ont révolutionné notre compréhension de l'Égypte ancienne. Ces explorations ont permis de mettre au jour des trésors inestimables et de percer certains mystères de cette civilisation millénaire.
Alors que les archéologues de l'époque pensaient que toutes les tombes royales avaient été découvertes, Howard Carter restait convaincu du contraire.
Le 4 novembre 1922, son équipe découvrit les premières marches d'un escalier s'enfonçant dans le sol de la vallée des rois.
Le lendemain, douze marches étaient dégagées, révélant le haut d'une porte aux sceaux estompés. Carter télégraphia immédiatement à Lord Carnarvon : "Avons enfin fait une découverte extraordinaire dans la vallée : une tombe somptueuse dont les sceaux sont intacts".
Lors de l'ouverture officielle le 26 novembre 1922, Carter perça un petit trou dans la porte scellée et y introduisit une bougie.
Lorsque Carnarvon lui demanda "Pouvez-vous voir quelque chose?", Carter répondit simplement: "Oui, des choses merveilleuses". La tombe, relativement modeste en taille, contenait néanmoins 5 398 objets précieux, dont trois sarcophages imbriqués, le dernier étant en or massif de 110 kg.
À la fin du XXe siècle, le Theban Mapping Project redécouvrit et explora la tombe KV5, sépulture des enfants de Ramsès II. Elle se révéla comme étant probablement la plus grande de la vallée avec plus de cent-vingt pièces. Kent Weeks, qui la découvrit en 1987, déclara en 1995 : "La tombe pourrait être la plus grande d'Égypte".
Initialement découverte en 1825 par James Burton, puis brièvement explorée par Howard Carter en 1902, la KV5 fut oubliée pendant des décennies.
Les fouilles ont révélé un complexe funéraire impressionnant s'étendant sur 443,20 mètres pour une surface de 1 266,47 m². Six princes ont été identifiés comme y étant enterrés, dont Amenherkhépeshef, premier enfant de Ramsès II et Néfertari.
En février 2006, le Conseil suprême des Antiquités égyptiennes annonça qu'une équipe américaine avait découvert la tombe KV63, première tombe trouvée depuis celle de Toutânkhamon en 1922. Cette cache d'embaumement suggérait qu'un tombeau se trouvait probablement à proximité.
En janvier 2012, une équipe d'archéologues suisses de l'université de Bâle, dirigée par Susanne Bickel et Elena Grothe, annonça la découverte de la tombe KV64 appartenant à Nehmès Bastet, une chanteuse du temple d'Amon de Karnak ayant vécu durant la XXIIe dynastie.
Cette découverte s'avéra importante car elle démontrait que la vallée des Rois servait également à enterrer des personnes ordinaires et des prêtres. La tombe avait été initialement creusée pour une autre personne dont la momie fut retrouvée sous les débris sur lesquels reposait le sarcophage de Nehmès Bastet.
Préserver l'héritage millénaire de la vallée des rois représente un défi constant face aux multiples menaces qui pèsent sur ce site exceptionnel. Entre pillages historiques, détérioration naturelle et tourisme de masse, la sauvegarde de cette nécropole mobilise des efforts considérables.
Dès l'Antiquité, les tombeaux royaux ont été victimes de pillages systématiques. Les archives égyptiennes attestent de ces violations et des sanctions sévères infligées aux coupables.
À la fin de la XXe dynastie, presque tous les tombeaux royaux avaient déjà été pillés. L'affaiblissement du pouvoir royal durant la seconde moitié du XIIe siècle a considérablement augmenté ces profanations, notamment sous le règne de Ramsès IX (1126-1108 av. J.-C.). Le papyrus Abbott détaille d'ailleurs les enquêtes menées par des fonctionnaires concernant ces vols.
Face à ces menaces, les Égyptiens ont créé des caches pour protéger les momies royales. Les plus célèbres furent découvertes en 1881, 1891 et 1898. Ces caches contenaient souvent des dizaines de momies de prêtres et de pharaons, préservées dans des sarcophages scellés.
Aujourd'hui, la conservation de ce patrimoine fait face à de nombreux défis : urbanisation incontrôlée, risques d'inondation, pollution et instabilité politique. La nature même de la roche calcaire, de qualité médiocre et parsemée de veines marneuses friables, pose des problèmes structurels importants.
Les autorités égyptiennes, en collaboration avec des organisations internationales, ont mis en place divers projets de préservation.
Pour la tombe de Toutankhamon, une équipe d'experts internationaux a travaillé de 2009 à 2022 sur un projet complet incluant l'étude des peintures murales, l'installation d'un nouveau système de ventilation et la restructuration de la plateforme visiteurs. Contrairement à la restauration, qui aurait altéré l'authenticité des lieux, l'équipe a privilégié la conservation.
Le tourisme de masse constitue paradoxalement à la fois une ressource essentielle et une menace majeure. Selon Zahi Hawass, ancien directeur des Antiquités égyptiennes, les tombes pourraient disparaître d'ici 150 à 500 ans si elles restent ouvertes aux visiteurs.
L'humidité et le dioxyde de carbone produits par la respiration des touristes endommagent gravement les fresques. Dans la tombe de Toutankhamon, les mesures ont révélé que la concentration en CO2 passait de 340 à 2500 parties par million lors des visites.
Pour limiter ces impacts, diverses mesures ont été adoptées : limitation du nombre de visiteurs, création de fac-similés comme celui de la tombe de Toutankhamon (2014), et installation de systèmes de ventilation adaptés.
Par ailleurs, certaines tombes sont temporairement fermées par rotation pour leur permettre de "récupérer" des dommages causés par les visiteurs.
Malgré des siècles d'exploration archéologique, la vallée des rois garde jalousement certains de ses secrets. Des énigmes persistantes continuent d'alimenter les recherches et de captiver l'imagination des égyptologues du monde entier.
Parmi les mystères les plus intrigants figure l'absence de la tombe de Ramsès VIII. Ce septième pharaon de la XXe dynastie est le seul souverain de cette période dont la sépulture demeure introuvable dans la vallée des rois. Son règne, bien que bref (environ un an vers 1130 av. J.-C.), aurait dû lui garantir une tombe digne de son rang.
Certains égyptologues avancent que la tombe KV19, attribuée au prince Montouherkhépeshef, fils de Ramsès IX, aurait été initialement creusée pour Ramsès VIII.
Une hypothèse alternative suggère un lien avec la tombe QV43 de la vallée des reines, construite pour le prince Sethherkhépeshef mais jamais utilisée. Si ce prince était effectivement le futur Ramsès VIII, cela expliquerait pourquoi cette tombe est restée inoccupée.
Outre les hiéroglyphes officiels, de nombreux graffitis laissés par les ouvriers et les visiteurs de l'époque gréco-romaine offrent des perspectives uniques.
Ces inscriptions informelles révèlent des détails précieux sur la vie quotidienne et les méthodes de construction employées par les artisans de Deir el-Médineh.
Par ailleurs, elles dévoilent des aspects plus personnels de la culture égyptienne antique, souvent négligés dans les grandes inscriptions officielles.
Des indices de découvertes potentielles se trouvent également dans des écrits égyptiens mentionnant des notables qui évaluaient probablement des tombes mais qui n'ont pas encore été identifiées.
Des études géophysiques récentes ont révélé la présence de cavités et de structures non explorées, suggérant que des tombes cachées pourraient encore être découvertes.
En 2019, l'équipe dirigée par Francesco Porcelli a détecté deux anomalies souterraines près de la tombe de Toutankhamon.
La première, située à environ 12 mètres de sa chambre funéraire, présente un alignement nord-sud similaire. La seconde, en forme d'ellipsoïde allongé, se trouve entre les collines de la vallée et l'entrée de la tombe.
Ces cavités pourraient être d'origine humaine ou naturelle, mais aucune fouille approfondie n'a encore confirmé leur nature exacte.
Comme l'explique David P. Silverman, égyptologue à l'Université de Pennsylvanie : « Vous essayez de découvrir ce qui n'a pas été découvert, de déterminer où ça pourrait se trouver, puis de chercher dans ces zones ».
La vallée des rois demeure ainsi un témoignage exceptionnel de l'ingéniosité et de la spiritualité de l'Égypte antique. Après avoir parcouru ces galeries souterraines chargées d'histoire, vous comprenez certainement pourquoi ce site continue de fasciner les chercheurs et visiteurs du monde entier.
Cette nécropole royale, née d'un choix délibéré des pharaons du Nouvel Empire, représente bien plus qu'un simple cimetière – elle constitue un véritable livre ouvert sur les croyances égyptiennes concernant l'au-delà.
Les tombeaux, véritables chefs-d'œuvre architecturaux, témoignent d'une vision complexe de l'existence post-mortem où les rois rejoignaient les dieux.
Par ailleurs, chaque découverte majeure – de la tombe intacte de Toutankhamon aux impressionnantes chambres funéraires des fils de Ramsès II – a enrichi notre compréhension de cette civilisation millénaire.
Néanmoins, cette vallée sacrée nous rappelle également la fragilité du patrimoine historique. Malgré les pillages antiques et les défis modernes liés à la conservation, les efforts conjugués des autorités égyptiennes et des experts internationaux permettent de préserver ce trésor inestimable pour les générations futures.
Sans aucun doute, la vallée des rois n'a pas encore révélé tous ses secrets. Des zones inexplorées et des anomalies souterraines suggèrent que d'autres découvertes attendent patiemment leur heure.
Cette perspective fait de chaque visite une expérience unique où vous pourriez vous tenir à quelques mètres seulement d'un mystère vieux de plus de trois millénaires.
Finalement, en quittant ces tombeaux royaux, vous emportez avec vous non seulement des images saisissantes de fresques colorées et de sarcophages dorés, mais également la conscience d'avoir été en contact avec l'une des plus grandes réalisations de l'humanité – un lieu où l'art, la religion et le pouvoir se sont conjugués pour défier l'oubli et transcender la mort elle-même.
Q1. Quand la Vallée des Rois a-t-elle été utilisée comme nécropole royale ?
La Vallée des Rois a servi de nécropole royale pendant près de cinq siècles, de 1539 avant notre ère avec la tombe de Thoutmôsis Ier jusqu'à 1069 avant notre ère avec celle de Ramsès XI.
Q2. Pourquoi les pharaons ont-ils choisi la Vallée des Rois pour leurs tombeaux ?
Les pharaons ont choisi cette vallée pour sa proximité avec Thèbes, la capitale religieuse, et pour la forme pyramidale naturelle de la montagne "La Cime". De plus, son emplacement isolé facilitait la protection des sépultures royales.
Q3. Quelle est la découverte archéologique la plus célèbre dans la Vallée des Rois ?
La découverte la plus célèbre est sans doute celle de la tombe de Toutankhamon par Howard Carter en 1922.
Cette tombe, relativement modeste en taille, contenait plus de 5000 objets précieux, dont un sarcophage en or massif.
Q4. Quels sont les principaux défis de conservation dans la Vallée des Rois ?
Les principaux défis incluent la détérioration naturelle de la roche calcaire, l'impact du tourisme de masse sur les fresques (humidité, CO2), et les risques liés à l'urbanisation et aux changements climatiques.
Q5. Y a-t-il encore des mystères non résolus dans la Vallée des Rois ?
Oui, plusieurs mystères persistent, notamment la localisation de la tombe de Ramsès VIII et l'existence potentielle de tombes non découvertes.
Des études géophysiques récentes ont révélé des cavités inexpliquées qui pourraient mener à de nouvelles découvertes.
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