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Pyramide de Snéfrou : L'Histoire qui a Changée l'Architecture

Contenu:
  • 1. Le contexte historique du règne de Snefrou

  • 2. La pyramide de Meïdoum : un projet inachevé

  • 3. La pyramide rhomboïdale : une révolution architecturale

  • 4. La pyramide rouge : l'aboutissement d'un savoir-faire

  • 5. Les expéditions et ressources nécessaires à ces constructions

  • 6. L'héritage architectural de Snéfrou : un tournant dans l'histoire égyptienne

  • 7. FAQs

Snefrou, fondateur de la IVe dynastie égyptienne, occupe une place déterminante dans l'histoire architecturale de l'Égypte ancienne. Son règne, situé approximativement entre 2613 et 2589 avant notre ère, fut marqué par l'édification d'au moins trois structures pyramidales qui transformèrent fondamentalement les conceptions architecturales de son époque.


Les monuments de Snefrou dépassent largement la simple fonction funéraire. La pyramide de Meïdoum, conçue initialement avec sept gradins dont seulement trois demeurent aujourd'hui visibles, représente le chaînon manquant entre les pyramides à degrés traditionnelles et les pyramides à faces lisses classiques. 

 

La pyramide rhomboïdale de Dahchour, quant à elle, révèle une adaptation technique remarquable. Commencée avec une inclinaison ambitieuse d'environ 60°, sa conception dut être modifiée en cours d'élaboration pour atteindre une pente finale de 54° 27′ 44″. 

 

Cette structure colossale mesurait originellement 107,5 mètres, contre 101,15 mètres dans son état actuel. La Pyramide Rouge, ultime réalisation de Snefrou, symbolise le premier exemple parfaitement abouti de pyramide à faces lisses, s'élevant majestueusement à 104,4 mètres.


Un fait remarquable mérite attention : le volume total de pierre employé pour les deux imposantes pyramides de Dahchour surpasse celui utilisé pour la Grande Pyramide de Gizeh elle-même. 

 

L'organisation logistique nécessaire à ces projets démesurés poussa Snefrou à lancer des expéditions vers la Nubie et la Libye, lui permettant de capturer 11 000 prisonniers et d'acquérir 13 100 têtes de bétail. Son règne vit également l'institution de la fonction de vizir, innovation administrative cruciale pour gouverner le royaume et coordonner ces vastes entreprises architecturales.

 

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1. Le contexte historique du règne de Snefrou


Saisir pleinement l'importance des pyramides de Snefrou nécessite une immersion dans le contexte qui favorisa leur création. La période charnière séparant la IIIe et la IVe dynastie constitua le terreau fertile d'une magnificence architecturale jusqu'alors inégalée. [ Le Caire en 5 jours ]


L'héritage de la IIIe dynastie


La IIIe dynastie égyptienne, dont le règne s'étendit approximativement de 2750 à 2675 avant notre ère, représente une transition fondamentale entre l'époque thinite et l'Ancien Empire

 

Sa durée précise demeure sujette à interprétations, variant entre 49 et 138 ans selon les égyptologues. Deux personnages emblématiques marquèrent cette époque : le roi Djéser et son architecte Imhotep, créateurs de la première pyramide à degrés de Saqqarah.


Cette période vit l'idéologie royale se métamorphoser profondément. Le pharaon affirma avec force sa nature divine, se présentant comme l'incarnation terrestre d'Horus

 

Cette vision théologique se concrétisa particulièrement dans la forme distinctive de sa dernière demeure – la pyramide – établissant une séparation nette entre le souverain et le commun des mortels.


Memphis, capitale de la IIIe dynastie, devint le centre névralgique d'un pouvoir de plus en plus centralisé. L'appareil administratif connut un développement considérable, répondant vraisemblablement aux exigences des grands chantiers royaux qui requéraient une coordination sans précédent des ressources humaines et matérielles.

 

Les scribes émergèrent alors comme groupe social privilégié, exerçant leur influence à tous les niveaux de l'administration.


La montée au pouvoir de Snefrou


Vers 2613 avant notre ère, Snefrou succéda à Houni, ultime souverain de la IIIe dynastie, inaugurant ainsi la IVe dynastie de l'Ancien Empire. Son nom, Snéfrou (translittération de snfr-wj), porte la signification "Il m'a perfectionné". Fils de Houni et de la reine Meresankh, il consolida sa légitimité par son union avec sa demi-sœur, future mère de Khéops.


Le Canon royal de Turin attribue 24 années de règne à Snefrou, estimation probablement en-deçà de la réalité. Les inscriptions datées retrouvées sur les blocs de ses monuments attestent d'un règne d'au moins 28 ans. L'édification de trois pyramides monumentales suggère fortement que son règne dépassa les trois décennies.


La transition entre la IIIe et la IVe dynastie ne marque pas une rupture dynastique, mais plutôt une évolution politique et technique permettant à Snefrou d'emmener l'architecture égyptienne vers des sommets inexplorés.


Les premières réformes administratives


Dès son accession au trône, Snefrou remodela l'appareil administratif égyptien. Il institua notamment la fonction de vizir (tâty en ancien égyptien), responsable de l'administration du royaume et du recensement du bétail. Cette charge aurait été créée initialement pour son fils, le prince Néfermaât.


La réalisation de ses ambitieux projets architecturaux exigea la mobilisation d'une main-d'œuvre considérable et de ressources matérielles substantielles. Sa politique étrangère joua un rôle capital dans cette stratégie. 

 

Selon la pierre de Palerme, il conduisit des campagnes militaires en Nubie et contre les tribus libyennes, lui permettant de capturer de nombreux prisonniers qu'il affecta ensuite à ses chantiers.


La pierre de Palerme évoque également l'arrivée d'une flotte de 40 navires chargés de bois de cèdre provenant de Byblos, matériau inestimable pour les constructions monumentales. Snefrou lança par ailleurs des expéditions punitives contre les Bédouins du Sinaï qui pillaient les mines de turquoise et de cuivre ainsi que les caravanes commerciales.


Ces innovations administratives et ces campagnes d'acquisition de ressources fournirent à Snefrou les moyens nécessaires pour entreprendre l'édification de ses impressionnantes pyramides, marquant l'avènement d'une nouvelle ère architecturale en Égypte.

 

En Savoir plus : 

Les Pyramides De Gizeh | Les Merveilles De l'Égypte Acienne

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2. La pyramide de Meïdoum : un projet inachevé


La pyramide de Meïdoum offre au regard un spectacle saisissant. Située à 80 km au sud du Caire, à l'entrée de l'oasis du Fayoum, sa silhouette évoque une tour à trois degrés émergeant mystérieusement d'un monticule de débris, comme si elle avait surgi des entrailles de la terre. 

 

Cette apparence singulière dissimule toutefois un récit fascinant d'audace architecturale et de défis techniques considérables.


Origine et transformation de la pyramide à degrés


Conçue initialement comme une structure à sept degrés évoquant celle de Djéser à Saqqarah, la pyramide de Meïdoum représente la première tentative égyptienne de transition vers une pyramide à faces lisses. 

 

Les égyptologues, après avoir longtemps débattu de son attribution, reconnaissent désormais Snéfrou comme son véritable bâtisseur, l'absence totale d'inscriptions au nom de Houni contrastant avec la présence exclusive de celles du fondateur de la IVe dynastie.


L'édification de ce monument s'est déroulée selon trois phases distinctes. La première étape vit l'érection d'une pyramide classique à sept degrés. Lors de la seconde phase, la base fut élargie d'une dizaine de mètres et chaque gradin surélevé, transformant la structure en une pyramide à huit degrés. Cette modification majeure s'acheva vers la 14e année du règne de Snéfrou. 

 

Enfin, durant la troisième phase, menée entre les 15e et 17e recensements du bétail, les constructeurs comblèrent les degrés pour créer une véritable pyramide à faces lisses.


Les défis structurels rencontrés


Cette innovation architecturale se heurta malheureusement à des problèmes structurels considérables. Contrairement à la technique employée pour la pyramide de Djéser, où les blocs étaient posés avec une inclinaison de 16° leur conférant une stabilité naturelle par gravité, ceux ajoutés à Meïdoum furent disposés horizontalement. 

 

Le parement calcaire de qualité supérieure recouvrant la pyramide à degrés n'offrait pas suffisamment de prises aux blocs de remplissage destinés à combler les "marches".


La fragilité structurelle s'accentua davantage par l'utilisation d'une maçonnerie composée de pierres grossièrement taillées et agencées sans minutie particulière. Des matériaux de qualité inférieure, tels que des débris de calcaire et de tafla, servirent à combler les interstices entre les pierres. 

 

Conséquence inévitable de ces faiblesses : mal intégrés au cœur de la pyramide, les blocs de remplissage glissèrent progressivement, entraînant l'effondrement spectaculaire du parement extérieur.


L'état actuel du monument expose ainsi les trois phases de sa construction et témoigne des tâtonnements techniques précédant la maîtrise parfaite de l'architecture pyramidale égyptienne. 

 

Malgré ces difficultés, la pyramide introduisit une innovation majeure : la voûte en encorbellement utilisée pour la chambre funéraire, technique qui deviendra standard dans les constructions ultérieures.


Le rôle de Néfermaât dans le projet


Ce vaste chantier expérimental fut confié au vizir Néfermaât, fils de Snéfrou et premier détenteur de cette fonction nouvellement créée. Portant le titre prestigieux de "chef de tous les travaux de construction royaux", il supervisa l'ensemble des phases du projet, de la conception initiale aux modifications successives.

 

Son influence s'étendit également à l'organisation spatiale du complexe funéraire, introduisant plusieurs innovations remarquables. Pour la première fois, le temple funéraire fut placé sur la face est de la pyramide, disposition qui deviendra la norme pour tous les monuments ultérieurs. 

 

De même, l'ajout d'une chaussée processionnelle et d'une petite pyramide satellite au sud constituent des premières architecturales systématiquement reproduites dans les complexes pyramidaux suivants.


Ainsi, malgré son apparence actuelle évoquant un projet inachevé ou partiellement effondré, la pyramide de Meïdoum représente une étape décisive dans l'évolution de l'architecture égyptienne, annonçant les chefs-d'œuvre que Snéfrou allait bientôt ériger à Dahchour.

 

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3. La pyramide rhomboïdale : une révolution architecturale


La pyramide rhomboïdale de Dahchour constitue un jalon fondamental dans l'évolution des sépultures royales égyptiennes. Ce monument saisissant, caractérisé par sa silhouette singulière, marque le véritable passage vers les pyramides à faces lisses qui deviendront l'emblème architectural de l'Égypte ancienne.


L'origine de la forme rhomboïdale


La configuration si distinctive de cette pyramide ne résulte pas d'une intention initiale mais d'une adaptation survenue pendant sa construction. Cette structure exceptionnelle, avec ses faces lisses et sa double inclinaison, témoigne des explorations architecturales menées à cette époque. 

 

S'élevant à 105 mètres, elle représente la première manifestation aboutie d'une pyramide à faces lisses, évoluant significativement des modèles primitifs à degrés de Saqqarah et Meïdoum.


Une configuration intérieure unique


Cette pyramide présente une particularité structurelle sans équivalent : elle possède deux entrées distinctes, l'une aménagée sur la face nord, l'autre sur la face ouest, disposition unique dans l'histoire de l'architecture funéraire égyptienne. L'accès nord, situé à 11,80 mètres au-dessus du sol, demeure la seule entrée pyramidale ayant conservé intégralement son parement d'origine. 

 

Cette organisation atypique dessert deux chambres funéraires indépendantes, faisant de cet édifice l'infrastructure la plus élaborée après celle de la pyramide de Khéops.


L'adaptation technique en cours d'édification


Les architectes avaient initialement envisagé une pyramide dotée d'une base de 157 mètres pour une hauteur de 125 mètres, présentant une inclinaison de 58°. L'apparition de fissures dans les galeries d'accès contraignit cependant les bâtisseurs à modifier considérablement leurs plans. 

 

L'angle d'inclinaison passa ainsi de 54° à 43° à mi-hauteur, réduisant substantiellement les risques d'effondrement et conférant à la pyramide son profil caractéristique.

 

La symbolique de la double pente


Cette forme inédite pourrait symboliser le processus de transition et d'élévation, illustrant peut-être le passage du monde terrestre vers la sphère céleste. L'édifice témoigne d'une maîtrise technique remarquable, notamment dans ses voûtes en encorbellement novatrices. 

 

Contrairement à la pyramide de Meïdoum où cette technique n'était appliquée que sur deux faces, elle s'étend ici aux quatre faces et s'exprime en pierres calcaires, atteignant 17,30 mètres à son point culminant.


Cette innovation architecturale majeure sera adoptée dans les constructions ultérieures, particulièrement durant le Moyen Empire, attestant l'influence durable des expérimentations de Snéfrou sur l'évolution des techniques architecturales égyptiennes.

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4. La pyramide rouge : l'aboutissement d'un savoir-faire


La pyramide rouge, troisième et ultime monument pyramidal érigé sous l'autorité de Snéfrou, symbolise la perfection technique atteinte par l'architecture funéraire durant son règne. 

 

Construite au nord de Dahchour après l'achèvement de la pyramide rhomboïdale, cette structure magistrale témoigne d'une compréhension approfondie des défis architecturaux rencontrés lors des constructions antérieures.


Une pyramide aux proportions parfaites

 

Différente de ses devancières, la pyramide rouge présente une inclinaison régulière de 43°36', reprenant avec exactitude l'angle adopté pour la section supérieure de la pyramide rhomboïdale. Ses dimensions impressionnent : 104,4 mètres de hauteur originelle reposant sur une base carrée de 220 mètres de côté, faisant d'elle la plus imposante pyramide jamais édifiée jusqu'alors. 

 

Son appellation provient de la coloration rougeâtre des blocs calcaires constituant son noyau, désormais exposés suite à la disparition du parement blanc qui les recouvrait initialement.


Techniques de voûte en encorbellement


L'examen des espaces intérieurs révèle une maîtrise exceptionnelle de la technique de voûte en encorbellement, déjà expérimentée dans les constructions précédentes. Ce procédé ingénieux consiste à superposer plusieurs rangées de blocs, chacune débordant légèrement sur la précédente, jusqu'à fermeture complète de l'espace. 

 

La chambre funéraire, aménagée au niveau du sol, arbore ainsi un plafond s'élevant jusqu'à 12,3 mètres, illustration saisissante d'une audace technique sans précédent.


L'utilisation de la pierre locale


Contrairement aux autres structures pyramidales, celle-ci fut presque exclusivement bâtie avec des matériaux prélevés à proximité immédiate du site.

 

Cette approche pragmatique permit non seulement d'accélérer significativement le rythme de construction, mais assura également une homogénéité structurelle supérieure. Les archéologues ont d'ailleurs identifié les vestiges d'anciennes carrières à quelques centaines de mètres seulement de l'édifice.


Un modèle pour les pyramides futures


La pyramide rouge constitue un jalon essentiel dans l'évolution architecturale égyptienne. Premier exemple pleinement réussi de pyramide à faces lisses, elle servit de référence directe pour la Grande Pyramide de Khéops, fils et successeur de Snéfrou. 

 

Ses proportions harmonieuses, son angle d'inclinaison soigneusement calculé et ses techniques de construction innovantes furent adoptés et perfectionnés par les bâtisseurs de la génération suivante, illustrant ainsi l'influence considérable des innovations introduites par Snéfrou.


La disposition de ses chambres intérieures suivant un axe nord-sud et l'implantation du temple funéraire sur la face est devinrent des normes architecturales pour tous les complexes pyramidaux ultérieurs de l'Ancien Empire, confirmant le caractère visionnaire de cette œuvre exceptionnelle.

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5. Les expéditions et ressources nécessaires à ces constructions


L'édification des monumentales pyramides de Snefrou exigea des ressources d'une ampleur exceptionnelle, dépassant largement les capacités productives de l'Égypte seule. Pour satisfaire ces besoins colossaux en matériaux et main-d'œuvre, le pharaon déploya une stratégie d'expansion calculée, alternant campagnes militaires et missions commerciales d'envergure.


Les campagnes en Libye et en Nubie


La Pierre de Palerme documente deux expéditions militaires majeures aux résultats particulièrement fructueux. L'incursion nubienne permit à Snefrou de capturer 7 000 prisonniers et d'acquérir 200 000 têtes de bétail. 

 

Deux hauts dignitaires orchestrèrent cette opération d'envergure : Khaibaoubata, commandant une armée de 20 000 hommes, puis Saouibi, chargé de superviser le retour des troupes. L'offensive contre les populations libyennes, menée durant les dernières années de son règne, aboutit à la capture de 11 000 prisonniers et l'acquisition de 13 100 têtes de bétail.


L'exploitation du Sinaï


Le territoire sinaïtique constituait un réservoir essentiel de matières premières indispensables aux grands chantiers. Snefrou y lança des expéditions régulières destinées à l'extraction de turquoise et de cuivre. Son empreinte s'y imprima si profondément qu'il y acquit ultérieurement un statut divin. 

 

Les inscriptions rupestres découvertes à l'Ouâdi Maghara attestent de ces activités minières intensives, même si l'étendue précise du contrôle égyptien sur ce territoire demeure sujette à interprétation.


L'importation de bois du Liban


Pour alimenter ses ambitieux projets architecturaux, Snefrou organisa également une expédition maritime composée de quarante navires vers les côtes libanaises. 

 

Cette flotte avait pour mission première de rapporter des essences précieuses - cèdre et sapin - matériaux absents du sol égyptien mais essentiels tant pour la construction navale que pour les imposantes portes des complexes monumentaux. Cette opération commerciale illustre parfaitement l'étendue des réseaux d'échanges internationaux établis par le souverain.


Le rôle des prisonniers dans les chantiers


Les milliers de captifs issus des campagnes militaires furent principalement assignés aux carrières et aux mines. Contrairement aux conceptions populaires, ces travailleurs contraints n'intervenaient probablement pas dans la construction proprement dite des pyramides, acte considéré comme sacré. 

 

L'édification de ces monuments, incarnations symboliques du monticule primordial (ben-ben), relevait vraisemblablement de la compétence exclusive d'ouvriers égyptiens, les prisonniers étrangers étant cantonnés aux tâches d'extraction de la pierre.


La politique étrangère de Snefrou poursuivait ainsi un double objectif stratégique : assurer l'approvisionnement en main-d'œuvre et garantir l'accès aux matériaux fondamentaux nécessaires à ses ambitieuses réalisations monumentales.

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6. L'héritage architectural de Snéfrou : un tournant dans l'histoire égyptienne

 

Le parcours architectural de Snéfrou illustre une quête remarquable vers la perfection technique, chaque monument marquant une avancée significative dans l'évolution des structures funéraires égyptiennes.

 

La progression observable depuis la pyramide à degrés de Meïdoum jusqu'aux parois parfaitement lisses de la pyramide rouge témoigne d'un processus d'apprentissage méthodique qui établit les fondations de toute l'architecture pyramidale postérieure.


Les complications structurelles survenues à Meïdoum fournirent manifestement des enseignements cruciaux pour les constructions suivantes. 

 

Face aux difficultés similaires rencontrées lors de l'édification de la pyramide rhomboïdale, les bâtisseurs adoptèrent une solution ingénieuse en modifiant l'inclinaison à mi-hauteur, créant cette silhouette distinctive qui captive encore les observateurs contemporains. 

 

La pyramide rouge représente l'aboutissement de ces expérimentations successives, démontrant une maîtrise accomplie des techniques architecturales.


Les prouesses monumentales de Snéfrou reflètent également ses talents diplomatiques et militaires exceptionnels. Ses campagnes stratégiques lui permirent d'acquérir des ressources considérables depuis des contrées lointaines. 

 

Ces projets colossaux nécessitèrent une restructuration administrative d'envergure, notamment matérialisée par l'instauration du poste de vizir, innovation gouvernementale majeure.


Ces avancées techniques et administratives constituent l'essence même de l'héritage de Snefrou. Bien que son fils Khéops jouisse d'une renommée supérieure, ce souverain ingénieux mérite assurément sa place parmi les grands bâtisseurs de l'Égypte antique. 

 

Quatre millénaires après leur construction, ses pyramides demeurent les témoins imposants d'une période charnière où l'architecture égyptienne atteignit sa forme définitive, tout en illustrant le génie d'un monarque capable de transformer chaque revers en opportunité d'innovation.

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7. FAQs


Q1. Qui était Snéfrou et quelle était son importance dans l'histoire de l'Égypte ancienne ? 

 

Snéfrou était le fondateur de la IVe dynastie égyptienne, régnant vers 2613-2589 avant notre ère.

 

Il a révolutionné l'architecture égyptienne en construisant au moins trois pyramides monumentales, marquant la transition des pyramides à degrés vers les pyramides à faces lisses.


Q2. Quelles sont les principales caractéristiques de la pyramide rhomboïdale ?

 

La pyramide rhomboïdale, située à Dahchour, est unique par sa forme à double pente. Elle mesure 105 mètres de haut et possède deux entrées distinctes menant à deux chambres funéraires indépendantes.

 

Son angle de pente a été modifié en cours de construction, passant de 54° à 43°, lui donnant son profil caractéristique.


Q3. Pourquoi la pyramide rouge est-elle considérée comme l'aboutissement du savoir-faire de Snéfrou ?

 

La pyramide rouge, dernière construction de Snéfrou, représente la première véritable pyramide à faces lisses parfaitement réussie.

 

Avec une inclinaison constante de 43°36' et une hauteur originelle de 104,4 mètres, elle démontre une maîtrise parfaite des techniques de construction, notamment l'utilisation de voûtes en encorbellement.


Q4. Comment Snéfrou a-t-il obtenu les ressources nécessaires pour construire ses pyramides ?

 

Snéfrou a mené des campagnes militaires en Nubie et en Libye, capturant des prisonniers et du bétail.

 

Il a également organisé des expéditions dans le Sinaï pour extraire des minéraux et envoyé une flotte au Liban pour importer du bois de cèdre. Ces ressources ont été essentielles pour ses projets de construction monumentale.


Q5. Quel est l'héritage architectural de Snéfrou ?

 

L'héritage de Snéfrou réside dans ses innovations techniques et administratives. Ses expérimentations architecturales ont posé les bases pour toutes les constructions pyramidales ultérieures. 

 

Il a également introduit de nouvelles pratiques administratives, comme la création du poste de vizir, qui ont permis de gérer efficacement ses ambitieux projets de construction.

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