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Technique de Construction des Pyramides à Travers les Âges

Contenu:
  • 1. Les contraintes majeures de la construction pyramidale

  • 2. Méthodes de transport et d’élévation des blocs

  • 3. Théories modernes sur la technique de construction des pyramides

  • 4. Témoignages historiques et découvertes récentes

  • 5. Ce que nous apprennent les pyramides aujourd’hui

  • 6. FAQs

La technique de construction des pyramides égyptiennes reste l'un des plus grands mystères de l'ingénierie antique. Imaginez-vous face à la pyramide de Khéops, cette structure colossale de 146,58 mètres qui dominait le monde entier jusqu'en 1311. 

 

Avec ses 2 millions de blocs de pierre, certains pesant jusqu'à 15 tonnes, et son poids total avoisinant les 5 millions de tonnes, vous êtes devant un chef-d'œuvre architectural défiant toute logique moderne.


Cependant, ce qui rend ces monuments encore plus fascinants, c'est la précision remarquable avec laquelle ils ont été érigés. La base de la pyramide de Khéops présente une erreur de nivellement de seulement quelques centimètres, tandis que ses angles droits ne dévient que de 0° 3′ 6″ - une prouesse extraordinaire sans instruments modernes.

 

D'ailleurs, vous serez surpris d'apprendre que cette merveille n'a pas été construite par des esclaves, mais par environ 20 000 paysans travaillant pendant la saison des crues du Nil. 

 

Ainsi, sur une période d'environ 20 ans, ces travailleurs ont utilisé des techniques avancées comme des rampes et des systèmes de transport ingénieux pour ériger ce monument qui continue de nous émerveiller après 4 500 ans.

1. Les contraintes majeures de la construction pyramidale


Les prouesses architecturales des pyramides reposent avant tout sur les matériaux soigneusement sélectionnés et les outils ingénieux développés par les bâtisseurs de l'Ancien Empire. Sans technologie moderne, ces artisans ont réussi à manipuler et façonner des millions de tonnes de pierre avec une précision remarquable. [ Le Caire en 5 jours ]


Origine des pierres : calcaire, granit, syénite


Pour ériger ces monuments colossaux, vous auriez pu observer les Égyptiens utiliser principalement trois types de pierre, chacune choisie pour ses propriétés spécifiques :


Le calcaire constituait l'essentiel des pyramides. D'une couleur ocre caractéristique, cette pierre était extraite des carrières locales situées sur le plateau de Gizeh même, où des traces d'exploitation sont encore visibles aujourd'hui. 

 

Ce calcaire nummulitique se présentait en bancs horizontaux de hauteur variable, séparés par des couches d'argile appelées "tafla", facilitant considérablement l'extraction.


Pour le parement extérieur, les Égyptiens privilégiaient un calcaire plus fin et plus blanc, provenant des carrières souterraines de Tourah. Ce calcaire de qualité supérieure a notamment été utilisé pour couvrir la pyramide de Khéphren, dont le sommet conserve encore partiellement ce revêtement. 

 

Selon les écrits de Merer, un ancien contremaître égyptien, ces blocs étaient soigneusement extraits puis transportés par bateau jusqu'à Gizeh.


Le granit rose, quant à lui, provenait des lointaines carrières d'Assouan, situées à plusieurs centaines de kilomètres au sud. Cette pierre extrêmement dure servait principalement à parer la base des pyramides de Khéphren et de Mykérinos, ainsi qu'à construire les appartements funéraires. 

 

Les lourds blocs de protection au-dessus de la chambre du roi dans la pyramide de Khéops étaient fabriqués en syénite, une roche magmatique proche du granit mais dépourvue de quartz.


Outils en cuivre, bois et pierre dure


Pour travailler ces matériaux imposants, les artisans égyptiens disposaient d'un outillage relativement simple mais parfaitement adapté à leurs besoins :


Les outils métalliques étaient essentiellement en cuivre, le métal le plus dur disponible à l'époque. Les Égyptiens l'utilisaient sous forme de ciseaux et de scies sans dents, ces dernières étant employées avec du sable comme abrasif pour découper même les pierres les plus résistantes. 

 

Certains spécialistes suggèrent que le cuivre n'était pas utilisé pur : les minerais contenaient naturellement des pourcentages d'arsenic et de bismuth, formant ainsi un alliage plus résistant.


Le bois jouait également un rôle crucial sur les chantiers. Il servait à fabriquer des traîneaux, des leviers et des rondins facilitant le transport et le positionnement des blocs. Ces leviers en bois permettaient notamment d'acheminer les imposants blocs de calcaire et de granit sur les sites de construction.


L'outillage lithique, hérité du Néolithique, restait fondamental. Les ouvriers utilisaient des masses et des marteaux en diorite ou en dolérite, des lames et des couteaux en silex, ainsi que des percuteurs et des forets. Des demi-sphères de calcaire servaient à concasser les débris en poudre destinée à la fabrication du mortier.


Techniques de taille et de polissage


La transformation de ces matériaux bruts en éléments architecturaux précis nécessitait un savoir-faire considérable :
L'extraction des blocs de calcaire était facilitée par la structure naturelle de la roche en bancs horizontaux. 

 

Les ouvriers profitaient des couches d'argile "tafla" qui formaient des clivages naturels entre les strates de pierre. Pour le calcaire de qualité supérieure, des techniques d'extraction souterraine étaient employées dans les carrières de Tourah.


La taille des blocs s'effectuait principalement avec des marteaux et des ciseaux en cuivre. Pour les pierres les plus dures comme le granit, les artisans utilisaient probablement des percuteurs en dolérite. La précision était primordiale : le moindre écart pouvait compromettre la stabilité de l'ensemble de la structure.


Le polissage, étape finale mais essentielle, s'effectuait d'abord avec des blocs de grès, puis avec de l'émeri, un minéral abrasif connu à Koptos. Ce processus était particulièrement long et minutieux, nécessitant patience et dextérité. 

 

Des pierres abrasives permettaient d'affiner la surface des blocs avant leur assemblage final, garantissant ainsi des jonctions parfaites entre les éléments.


Les Égyptiens maîtrisaient remarquablement le travail des pierres dures, comme en témoignent les vases sculptés durant la période thinite. Cette expertise, développée sur des générations, leur a permis de créer des monuments d'une précision architecturale stupéfiante, capables de résister à l'épreuve du temps pendant des millénaires.

 

Lis plus : Forever is Now : Quand L'art Moderne Rencontre Les Pyramides

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2. Méthodes de transport et d’élévation des blocs


L'acheminement des millions de blocs nécessaires à l'édification des pyramides constitue un défi logistique colossal que les Égyptiens ont relevé avec ingéniosité. Leurs méthodes de transport et d'élévation démontrent une compréhension avancée de la physique appliquée et une organisation remarquable.


Transport fluvial via le Nil


Le Nil, artère vitale de l'Égypte ancienne, jouait un rôle primordial dans le transport des matériaux de construction. Les blocs de calcaire extraits des carrières de Tourah et le granit d'Assouan parcouraient des centaines de kilomètres avant d'atteindre les chantiers de Gizeh. [ Pourquoi la Vallée du Nil a-t-elle vu naître l'Égypte ? ]


Pour effectuer ces trajets, les Égyptiens utilisaient des barges spécialement conçues pour supporter le poids considérable des blocs. Ces embarcations, construites en bois d'acacia et assemblées sans clous métalliques, pouvaient transporter jusqu'à 40 tonnes de matériaux. 

 

Le papyrus de Merer, découvert en 2013, témoigne précisément de ces opérations de transport fluvial. Ce journal de bord d'un contremaître égyptien détaille comment son équipe acheminait quotidiennement des blocs de calcaire depuis les carrières de Tourah jusqu'au site de Gizeh.


Les opérations de transport étaient particulièrement intenses pendant la saison de la crue du Nil, entre juillet et octobre. Durant cette période, le niveau élevé des eaux permettait aux barges lourdement chargées de naviguer plus facilement et d'accoster au plus près des chantiers grâce à un réseau de canaux artificiels.

 

Ces derniers étaient spécialement aménagés pour faciliter l'approche des embarcations jusqu'au pied des sites de construction.


Halage sur traîneaux et humidification du sable


Une fois débarqués, les blocs devaient être transportés par voie terrestre jusqu'au site d'édification. Pour cela, les Égyptiens plaçaient les pierres sur des traîneaux en bois tirés par des équipes d'hommes organisées en cordées.


La découverte majeure d'une peinture murale dans la tombe de Djéhoutyhotep à Deir el-Bersha a révélé un détail technique fascinant : un homme versant un liquide devant le traîneaux. 

 

Cette représentation a confirmé l'utilisation d'une technique ingénieuse : l'humidification du sable. En effet, mouiller le sable devant les traîneaux réduisait considérablement le frottement, facilitant ainsi le glissement et diminuant l'effort nécessaire pour déplacer les charges.


Des expériences modernes ont démontré l'efficacité surprenante de cette méthode : la force de traction nécessaire peut être réduite jusqu'à 50% sur du sable humidifié à la bonne proportion d'eau. Cette découverte prouve que les Égyptiens maîtrisaient déjà les principes de la tribologie, science étudiant les frottements entre surfaces.


Les équipes de halage étaient minutieusement organisées sous l'autorité de contremaîtres qui synchronisaient les efforts au moyen de chants rythmés. Cette coordination était essentielle pour maintenir un effort constant et éviter les à-coups qui auraient pu endommager les précieux blocs ou blesser les ouvriers.


Utilisation de rampes et leviers


Pour élever les blocs jusqu'à leur position définitive dans la pyramide, les bâtisseurs égyptiens ont conçu un système de rampes dont la configuration exacte fait encore débat parmi les égyptologues.


Plusieurs types de rampes ont probablement été utilisés selon les phases de construction :

 

  • Les rampes frontales droites, orientées perpendiculairement à la face de la pyramide
  • Les rampes hélicoïdales, s'enroulant autour de l'édifice en construction
  • Les rampes internes, aménagées à l'intérieur même de la structure


Ces rampes étaient construites en briques crues et en gravats mélangés à de l'argile, matériaux facilement disponibles et pouvant être réutilisés ou éliminés une fois la construction achevée. Leur inclinaison ne dépassait généralement pas 8 à 10 degrés, permettant ainsi aux équipes de haleurs de maintenir une traction efficace sans risque excessif.


Pour les ajustements fins et le positionnement précis des blocs, les ouvriers utilisaient des leviers en bois dur d'acacia. Ces outils simples mais efficaces, utilisés conjointement avec des cales, permettaient de soulever légèrement les blocs et de les faire pivoter avec une précision millimétrique. 

 

Cette technique explique l'extraordinaire ajustement des blocs, dont les joints sont souvent si parfaits qu'une lame de couteau ne peut s'y glisser.


L'ensemble de ces méthodes témoigne de l'ingéniosité des Égyptiens qui, sans roue ni poulie, ont su développer des solutions parfaitement adaptées aux contraintes de leur époque. 

 

Ces techniques, fruit d'une longue expérience et d'une organisation méticuleuse, ont permis l'édification de monuments dont la perfection géométrique nous impressionne encore aujourd'hui.

 

Trésors d'Égypte, du Caire à Assouan

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3. Théories modernes sur la technique de construction des pyramides


Depuis l'Antiquité, les méthodes employées pour l'édification des pyramides fascinent et divisent les spécialistes. Deux visions principales s'affrontent traditionnellement : les théories "rampistes" inspirées par Diodore de Sicile et les théories "machinistes" évoquées par Hérodote.


Rampes frontales, hélicoïdales et internes


L'égyptologue allemand Ludwig Borchardt fut le premier à développer la théorie de la rampe frontale, s'appuyant sur des vestiges découverts près de la pyramide de Meïdoum.

 

Cette approche suggère une rampe unique perpendiculaire à une face de la pyramide, dont la longueur augmentait proportionnellement à l'élévation de l'édifice.

 


La théorie de la rampe hélicoïdale propose une construction enveloppant entièrement la pyramide, permettant d'acheminer les blocs d'un étage à l'autre tout en facilitant la pose du revêtement. Cette méthode aurait également permis de démanteler la rampe à partir du sommet, révélant progressivement le parement final.


Plus récemment, l'architecte français Jean-Pierre Houdin a proposé une théorie novatrice combinant rampe externe et interne. Selon lui, une rampe intérieure en spirale, avec une pente douce de 7%, aurait servi à hisser les blocs jusqu'au sommet. 

 

Cette galerie interne, longue de 1,6 km, aurait permis aux ouvriers de transporter les 5,5 millions de blocs nécessaires en quelques décennies seulement.


Machines de levage : chèvres, balanciers, ascenseurs


Plusieurs chercheurs ont privilégié l'hypothèse de machines de levage. Auguste Choisy, polytechnicien et ingénieur, a suggéré l'utilisation de chèvres, des appareils de levage à bras. Hermann Strub-Roessler a perfectionné cette idée en proposant un modèle plus élaboré avec multiples cabestans formant un portique rectangulaire.


En 2007, Philippe Tixier a avancé l'idée d'une chaîne de balanciers, chacun actionné par une équipe de trente-cinq hommes. Ce système aurait permis de hisser un bloc de deux tonnes et demie d'une assise en moins de dix secondes.


Une théorie récente et controversée, publiée en 2024 dans la revue Plos One, suggère qu'un système d'ascenseur hydraulique aurait pu être utilisé pour la construction de la pyramide de Djéser. 

 

Selon cette hypothèse, l'eau du Nil aurait été acheminée vers un système de puits internes permettant de soulever les blocs par flottaison. Cette théorie est cependant vivement contestée par la communauté égyptologique qui la qualifie de "farfelue" et "en total décalage avec la méthode scientifique".


Hypothèse des pierres moulées


Depuis 1720, certains chercheurs comme Paul Lucas, puis plus récemment Joseph Davidovits (1978), défendent l'idée que les blocs des pyramides seraient en réalité des pierres artificielles. 

 

Cette théorie suggère que le calcaire argileux aurait été désagrégé dans l'eau, puis mélangé à un liant composé principalement de natron et de chaux, formant ainsi une pierre réagglomérée coulée dans des moules.


Cette hypothèse est unanimement rejetée par les égyptologues et géologues qui affirment que la provenance des pierres est parfaitement connue. Selon Jean-Claude Golvin du CNRS : "Je ne vois pas pourquoi les Égyptiens se seraient compliqué la tâche en fabriquant de la pierre alors qu'ils en avaient à revendre". 

 

D'ailleurs, les analyses géologiques de Dietrich et Rosemarie Klemm ont confirmé que les pierres des pyramides correspondent aux carrières locales et ne présentent pas les caractéristiques chimiques d'un matériau artificiel.


Les découvertes archéologiques récentes, notamment à Hatnoub, ont révélé des rampes avec une inclinaison atteignant 20%, remettant en question certains présupposés sur les techniques de construction et renforçant les théories "rampistes".

 

En savoir plus sur : Croisière sur le Nil !

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4. Témoignages historiques et découvertes récentes


Les sources historiques et les découvertes archéologiques récentes éclairent d'un jour nouveau les méthodes de construction des pyramides, apportant des preuves tangibles là où les théories abondaient.


Récits d'Hérodote et Diodore de Sicile


Les premiers témoignages écrits sur l'édification des pyramides nous viennent des historiens grecs. Hérodote, qui visita l'Égypte vers le milieu du Ve siècle avant J.-C., rapporte que la pyramide de Khéops aurait été construite en vingt ans, avec des équipes de 100 000 hommes travaillant par roulement trimestriel. 

 

Il décrit également un système d'élévation par gradins successifs : "on construisait les pyramides par un système de gradins successifs, sur lesquels on hissait les pierres à l'aide de machines en bois".


Par ailleurs, Diodore de Sicile, qui séjourna en Égypte vers 60-59 avant J.-C., évoque plutôt l'utilisation de rampes et de traîneaux. Ces deux versions, parfois contradictoires, constituent néanmoins les premiers regards extérieurs sur ces techniques de construction.


Papyrus de Merer et journal de bord


Une découverte majeure est venue bouleverser nos connaissances en 2013. Des archéologues français, dirigés par Pierre Tallet, ont mis au jour au ouadi el-Jarf, sur la côte de la mer Rouge, un ensemble de papyrus datant du règne de Khéops. Parmi eux, le journal de Merer, un contremaître égyptien qui supervisait une équipe de 200 ouvriers chargés du transport des pierres.


Ce document exceptionnel, considéré comme "la plus grande découverte en Égypte du XXIe siècle", détaille avec précision comment les blocs de calcaire étaient extraits des carrières de Tourah, chargés sur des bateaux, puis acheminés jusqu'au site de construction.

 

Un fragment du journal décrit ce voyage de trois jours : "Jour 26 : L'inspecteur Merer quitte Tourah-sud avec son équipe en bateau, avec le plein de blocs de pierre, pour rallier Akhet-Khufu [la grande pyramide]".


En outre, ce papyrus mentionne Ânkhkhâf, demi-frère de Khéops et "chef de tous les ouvrages du roi", confirmant ainsi l'organisation hiérarchisée du chantier.


ScanPyramids et cavités détectées


À l'ère moderne, le projet ScanPyramids, lancé en 2015, a permis de sonder l'intérieur des pyramides sans les endommager grâce à la muographie, une technique utilisant les muons, particules cosmiques traversant la matière.


Cette technologie a révélé en 2017 l'existence d'une cavité majeure de plus de 30 mètres de long au-dessus de la Grande Galerie dans la pyramide de Khéops, baptisée "Big Void".

 

En 2023, une autre cavité, le "couloir de la face nord", longue de 9,5 mètres sur 2 mètres de large, a été filmée pour la première fois grâce à un endoscope.


Selon les spécialistes, ces espaces vides n'auraient pas de signification rituelle mais serviraient plutôt à alléger la pression sur la structure et garantir sa solidité. 

 

Ces découvertes continuent d'enrichir notre compréhension des techniques architecturales employées par les bâtisseurs de l'Égypte ancienne.

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5. Ce que nous apprennent les pyramides aujourd’hui


Au terme de cette exploration des techniques pyramidales, vous comprenez certainement pourquoi ces monuments continuent de fasciner l'humanité après des millénaires. 

 

Les pyramides égyptiennes représentent bien plus que de simples tombeaux pharaoniques - elles témoignent d'une maîtrise technique exceptionnelle qui, sans technologie moderne, a atteint des niveaux de précision stupéfiants.


L'ingéniosité des bâtisseurs égyptiens se révèle particulièrement dans leur capacité d'adaptation. Effectivement, ils ont su exploiter les ressources disponibles - calcaire local, granit d'Assouan, outils en cuivre et bois d'acacia - pour créer des structures d'une perfection géométrique remarquable. 

 

Cette prouesse technique s'explique notamment par leur connaissance approfondie des matériaux et leur organisation sociale minutieuse.


Les méthodes de transport, quant à elles, démontrent une compréhension avancée des principes physiques. L'utilisation du Nil comme voie de transport principal, l'humidification du sable pour réduire les frottements, ainsi que les différents systèmes de rampes constituent un ensemble de solutions pragmatiques parfaitement adaptées aux contraintes de l'époque.


Bien que plusieurs théories s'affrontent encore aujourd'hui, les découvertes récentes comme le papyrus de Merer et les révélations du projet ScanPyramids apportent progressivement des réponses concrètes. 

 

Ces avancées scientifiques, loin de diminuer le mystère des pyramides, renforcent notre admiration pour ces bâtisseurs qui, sans équipement sophistiqué, ont érigé des monuments d'une telle ampleur et précision.


Finalement, les pyramides égyptiennes nous rappellent que la véritable innovation ne réside pas nécessairement dans la complexité technologique, mais dans l'intelligence collective, la persévérance et la vision à long terme. 

 

Quatre millénaires plus tard, ces chefs-d'œuvre architecturaux continuent de nous enseigner les principes fondamentaux de l'ingénierie et demeurent un témoignage éloquent du génie humain face aux défis apparemment insurmontables.

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6. FAQs


Q1. Comment les anciens Égyptiens ont-ils réussi à transporter les blocs de pierre pour construire les pyramides ?

 

Les Égyptiens utilisaient principalement le Nil pour transporter les blocs sur de longues distances. Une fois à terre, ils plaçaient les pierres sur des traîneaux tirés par des équipes d'hommes.

 

Pour faciliter le glissement, ils humidifiaient le sable devant les traîneaux, réduisant ainsi considérablement le frottement.


Q2. Quels types de matériaux ont été utilisés dans la construction des pyramides ? 

 

Les pyramides étaient principalement construites en calcaire local. Le granit, provenant des carrières d'Assouan, était utilisé pour certaines parties spécifiques comme le parement de la base. 

 

Un calcaire plus fin et blanc, extrait des carrières de Tourah, servait pour le revêtement extérieur.


Q3. Combien de temps a-t-il fallu pour construire une pyramide comme celle de Khéops ? 

 

Selon les estimations historiques, notamment celles d'Hérodote, la construction de la pyramide de Khéops aurait duré environ 20 ans. Ce travail aurait impliqué des équipes de milliers d'ouvriers travaillant par rotation.


Q4. Quelles nouvelles découvertes ont été faites récemment concernant la structure interne des pyramides ? 

 

Le projet ScanPyramids a révélé en 2017 l'existence d'une grande cavité de plus de 30 mètres de long au-dessus de la Grande Galerie dans la pyramide de Khéops. En 2023, un "couloir de la face nord" de 9,5 mètres de long a également été découvert et filmé pour la première fois.


Q5. Les pyramides ont-elles été construites par des esclaves ? 

 

Contrairement à la croyance populaire, les pyramides n'ont pas été construites par des esclaves. 

 

Des preuves archéologiques suggèrent qu'elles ont été érigées par environ 20 000 travailleurs qualifiés, principalement des paysans égyptiens qui travaillaient sur le projet pendant la saison des crues du Nil, lorsque les champs étaient inondés.

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